Le parlement de Provence au cardinal de Richelieu, Aix-en-Provence, 11 août 1632.
Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires et Documents France, vol. 1702, f° 82-83. Original autographe. Suscription au f° 83 v° : « à Monseigneur, Monseigneur le cardinal de Richelieu ».
Monseigneur,
Sur le divertissement des assignations pour le paiement de nos gages, frais de justice, menues nécessités, franc-salé, et à l’occasion des mots qui sont dans l’arrêt rendu contre cette cour, lesquels semblent nous rendre complices des désordres y arrivés, nous avons député le sieur président de Gallifet [Galliffet] pour s’acheminer par devers Sa Majesté et lui en faire nos très humbles supplications. Mais d’autant que vous nous avez toujours témoigné votre affection, nous avons cru être de notre devoir de vous en écrire et supplier très humblement de nous y être favorable. Obligez, Monseigneur, cette compagnie de votre protection puisqu’elle n’a jamais manqué, comme elle ne manquera jamais en la fidèle obéissance qu’elle doit au service de Sa Majesté, et que nous sommes véritablement en général et en particulier, vos très humbles et très obéissants serviteurs,
Les gens tenant la chambre ordonnée durant les vacations de la chambre du parlement de Provence.
Aix, le XI août 1632.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (11 juin 2022). Texte 277, année 1632, 11 août, le parlement de Provence à Richelieu. Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 17 avril 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tpy1