Antoine de La Mothe-Houdancourt (v. 1592-1672) est le fils aîné de Philippe de La Mothe-Houdancourt (1558-1652), seigneur de La Mothe-Houdancourt, de Sacy et de Rucoin, et de sa seconde épouse, Marie Ribier. Il est le demi-frère de Philippe de La Mothe-Houdancourt, maréchal de France. Les deux hommes sont parfois difficiles à distinguer. en avril 1632, Louis XIII confie à Antoine de La Mothe-Houdancourt le commandement de la garnison française qui prend possession de Marsal pour trois ans, en application du traité de Vic-sur-Seille¹.

Au cours de l’été 1633, il prend part au siège de Nancy. Le 26 juillet de la même année, il reçoit un mandement de Louis XIII le chargeant de procéder à l’arrestation de Charles Yanowitz de Besme, gouverneur de Saint-Dizier, soupçonné de trahison². Antoine de La Mothe-Houdancourt est pourvu du gouvernement de Corbie en 1640, puis promu lieutenant général des armées du Roi en 1652. Il a épousé, en 1621, Madeleine (ou Catherine) de Beaujeu. Antoine de La Mothe-Houdancourt décède en février 1672, « en son château du Petit Hangets, près de Corbie, âgé de quatre-vingts ans »³. Voir aussi François-Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse…, seconde édition, tome X, p. 516-518.

Textes 288, 589, 628, 

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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1. Commission délivrée par Louis XIII à Antoine de La Mothe-Houdancourt, à Saint-Germain-en-Laye, le 30 avril 1632, conservée au Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Correspondance Politique Lorraine, vol. 10, f° 276. [↩]
2. Marie-Catherine Vignal Souleyreau – éd. -, Richelieu à la conquête de la Lorraine : correspondance, 1633, Paris, L’Harmattan, 2010, p. 331. [↩]
3. Edme-Jacques Genet (éd.), Table ou abrégé des cent trente-cinq volumes de de la Gazette de France depuis son commencement en 1631…, Paris, imprimerie de la Gazette de France, 3 volumes, 1766-1768, tome second, p. 304. [↩]