<…> à Richelieu, 26 août 1632.
Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires et Documents France, vol. 805, f° 33. Original de la main d’un secrétaire.
Monseigneur,
J’écris à M. Martin fort amplement pour vous expliquer les justes sujets de mes plaintes et les sentiments qu’un homme de cœur doit avoir. Vous n’aurez jamais de regret ni honte pour protéger un homme de bien.
Je prie Dieu que tout le mal que je souhaite à ceux qui ont pris dans une trop légère créance mauvaise opinion de ma conduite et de mes actions et qu’ils puissent au temps présent et à l’avenir rendre aussi bon compte des leurs. Toutes les bourrasques et toutes les tempêtes dont je suis agité en ma personne, et en ma charge, n’altèreront en rien serment que je dois au Roi et celui que je vous ai juré, vous affirmant qu’aucun ne prendra plus de soin de conserver votre amitié et votre bienveillance, étant, Monseigneur, votre très humble et très obéissant serviteur,
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Le XXVI août 1632.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (24 juin 2022). Texte 303, année 1632, 26 août, lettre à Richelieu. Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 6 février 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tpzh