La cour des comptes, aides et finances de Provence au cardinal de Richelieu, Aix-en-Provence, 27 août 1632.
Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires et Documents France, vol. 1702, f° 102. Original.
Monseigneur,
Après vous avoir assuré que nous n’avons rien oublié pour favoriser et accélérer la vérification du pouvoir que vous avez rapporté de Sa Majesté en la charge de grand maître, chef et surintendant général de la négociation et marine de France, nous vous dirons, Monseigneur, que vous auriez tout sujet de nous croire insensibles si nous ne prenions une entière part en une joie si juste et si publique que celle que nous fait ressentir la très digne élection de Votre Éminence en une charge si importante non seulement à la France presque à toute la terre.
Le seul regret qui pût diminué de contentement est de n’avoir pas d’assez fortes paroles pour exprimer à Votre Éminence les véritables ressentiments qui nous touchent d’un si extrême et universel bonheur, que nous en espérons infailliblement, et avec nous tout le reste des gens de bien du royaume, vous conjurant, Monseigneur, de croire qu’il ne s’offrira jamais occasion où nous vous puissions témoigner les effets de nos très humbles services, que nous ne nous y portions avec la même dévotion que nous sommes, Monseigneur, vos très humbles et plus obéissants serviteurs,
les gens tenants la cour des comptes, aides et finances en Provence,
[signature]
D’Aix, ce 27 août 1632.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (27 juin 2022). Texte 307, année 1632, 27 août, la cour des aides de Provence à Richelieu. Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 12 novembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tpzp