Texte 308, année 1632, 27 août, La Roquette à Richelieu

Jean Augustin de Foresta, seigneur de La Roquette, à Richelieu, Aix-en-Provence, 27 août 1632.

Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires et Documents France, vol. 1702, f° 100-101. Original autographe.

Monseigneur,

J’estime d’être un de [sic] plus heureux hommes du monde, puisque la fortune m’a fait naître occasion pour pouvoir vous rendre les effets de mon très humble service, et vous témoigner, en la fonction de ma charge [second président au parlement d’Aix-en-Provence], les inclinations que j’ai à honorer ce qui touche votre contentement et bien, Monseigneur, que ce ne soit pas faire beaucoup, et que les obligations de notre naissance nous attachent à cela, et que nous fassions plus pour nous-mêmes que pour autrui, en obéissant aux commandements du prince, si est-ce pourtant qu’il nous faut donner à nous des reconnaissances toutes particulières, et toutes telles qu’on doit à ce puissant génie de l’État, qui ne travaille que pour son repos, et pour la gloire de son agrandissement.

S’étant donc <…>, Monseigneur, que dans le mois de mon service, pendant les vacances de notre Parlement, on nous a présenté des lettres à vous fait pourtant intendance des mers du royaume en votre faveur, après en avoir conféré avec M. notre premier président [Élie Laisné], nous avons assisté <…> Messieurs qui étaient dans la ville, et procédé à l’entière vérification des lettres sans la représentation en parlements. J’ai cru que je devais, Monseigneur, vous dire les bonnes volontés de votre compagnie attendant que <…> vous sois envoyé pour ordre de mon dit sieur le premier président, suivant la délibération de ma chambre, et vous assure que votre nom, qui est aujourd’hui proposé, est éternellement pour la gloire et pour la vertu, sera toujours le guide de nos actions et principalement, Monseigneur, si vous avez nos <…> agréable, et qu’il vous plaise de permettre que j’aie l’honneur de me dire, Monseigneur, votre très humble et très obéissant serviteur,

La Roquette

À Aix, ce 27 d’août 1632.

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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Marie-Catherine Vignal Souleyreau (27 juin 2022). Texte 308, année 1632, 27 août, La Roquette à Richelieu. Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 14 mai 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tpzq


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