Élie Laisné à Richelieu, Aix-en-Provence, 30 août 1632.
Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires et Documents France, vol. 1702, f° 104. Original autographe.
Monseigneur,
Aussitôt que j’ai reçu la dépêche qu’il vous a plû me faire par le sieur Roux, encore que les lettres patentes du Roi fussent adressées au Parlement et que nous ne soyons ici qu’au temps de vacations, j’ai néanmoins fait assembler extraordinairement tous les présidents et conseillers étant de cette ville, et fait procéder à l’enregistrement de vos lettres, et ordonner qu’elles seraient exécutées par tout le ressort, attendant que la publication solennelle s’en peut faite à l’audience, au premier jour d’après l’ouverture du parlement, qui se fait ici à la saint Rémy.
Si la compagnie pouvait, en autres occasions, vous témoigner l’affection qu’elle a pour l’honneur de votre service, elle serait de tout son pouvoir, et moi particulièrement avec autant d’affection que je vous en dois et que je suis, Monseigneur, votre très humble, très affectionné et très obéissant serviteur,
<É.> Laisné
À Aix, le 30 août 1632.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (29 juin 2022). Texte 311, année 1632, 30 août, Laisné à Richelieu. Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 20 avril 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tpzz