Henri II de Lorraine (1563-1624), dit « Henri le Bon », marquis de Pont-à-Mousson puis duc de Lorraine de 1608 à sa mort, est le fils aîné du duc Charles III de Lorraine et de Claude de France. Élevé à Nancy, alors que son père avant lui, et son neveu à la génération suivante, le sont à la cour de France, il ne bénéficie que d’un médiocre apprentissage des affaires dont Charles III préfère laisser la gestion au cardinal Charles de Lorraine.

En 1599, le marquis de Pont épouse Catherine de Bourbon, sœur d’Henri IV afin de consolider le traité de Saint-Germain-en-Laye. Elle décède cependant dès 1604 sans lui avoir donné d’héritiers. En 1606, Henri le Bon convole en secondes noces avec une nièce de Marie de Médicis, Marguerite de Gonzague, qui lui donne deux filles, Nicole et Claude. Ce n’est qu’en 1608, déjà âgé de 45 ans, qu’il accède à la couronne ducale. Influençable, il se laisse rapidement guider par son favori, Louis de Guise, baron d’Ancerville. En 1621, il accepte l’union de sa fille aînée, Nicole, avec leur parent, Charles de Vaudémont. Son règne reste marqué par les premières dévastations occasionnées par le déclenchement de la guerre de Trente Ans.

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Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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