Antoine de Laage, seigneur de Puylaurens, à Richelieu, Blois, 7 janvier 1635.
Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. MD France, vol. 813, f° 7-8. Texte original publié dans Marie-Catherine Vignal Souleyreau (éd.), “La raison de guerre” : correspondance du cardinal de Richelieu, année 1635, Paris, éditions L’Harmattan, 2016, p. 81-82.
Monseigneur,
L’honneur que Votre Éminence m’a fait de me témoigner qu’elle avait agréable le choix que fait Monseigneur [le duc d’Orléans] de la personne de Monsieur de Verderonne [Charles de L’Aubespine, seigneur de Verderonne, cousin du signataire] pour remplir la charge de son chancelier me donne la hardiesse de supplier très humblement Votre Éminence de lui vouloir être favorable à ce qu’il plaise au Roi d’avoir aussi ce choix agréable et de lui donner place dans son Conseil, ainsi que, Monseigneur, le supplie-je tout autant de créatures qu’à Votre Éminence qui n’aurait jamais rien si fort en recommandation que M. de Verderonne que moi qui suis de toutes les personnes qui ont reçu des grâces importantes de Votre Éminence celui qui en ait plus de ressentiment.
Je m’y supplie, Monseigneur, très humblement, de le croire et que je serai toute ma vie, Monseigneur, votre très humble, très obéissant et très obligé serviteur,
À Blois, 7 janvier 1635.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (12 août 2022). Texte 348, année 1635, 7 janvier, Puylaurens à Richelieu. Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 16 septembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tq25