Gabriel de La Vallée-Fossez à Richelieu, Montpellier, 13 septembre 1632.
Bibliothèque Interuniversitaire de la Sorbonne, coll. Richelieu, vol. 15, f° 128. Suscription au verso : « à Monseigneur, Monseigneur le cardinal duc de Richelieu ».
Monseigneur,
De quoi que je sache que vous êtes bien gardé, néanmoins je ne pourrais pas dormir en repos sans vous donner l’avis que on me vient de dire, que vous preniez garde à tous les moines, de quelque ordre que ce soit, qui vous approcheront, si vous ne les connaissiez bien.
Cet avis m’a été donné de la sorte qu’il y avait un moine qui devait attenter à votre personne dans ce mois, et bien que cet avis soit peut-être léger, je ne puis faillir en vous le disant, mon secrétaire vous dira le reste. Je suis à jamais, Monseigneur, votre très humble, très obéissant, très affectionné et très obligé serviteur,
De Montpellier, ce 13 septembre 1632.
Dufour, jacobin, grand prédicateur, qui a prêché le Carême passé à Béziers, a dit à un prêtre de l’armée de Monsieur [le duc d’Orléans] s’il faillit tuer le cardinal, et qu’un religieux de son ordre, ou autre, le feraient dans ce mois [sic]. Ce prêtre a déclaré ce que dessus au sieur de La Roche, receveur des tailles du diocèse de Mende, et ce receveur l’a dit à M. de Fossé.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (17 août 2022). Texte 353, année 1632, 13 septembre, La Vallée-Fossez à Richelieu. Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 18 avril 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tq2i