Edmond II Chasteigner, seigneur d’Andonville et de Marigny, est le fils d’Edmond I^er Chasteigner, seigneur d’Andonville, Marigny, Mollante et Gondreville, et de Madeleine Fumée. Monsieur d’Andonville est chargé, en compagnie de Jacques d’Avoine, seigneur de La Jaille-Gastine, de la garde du duc de Montmorency après la défaite de ce dernier à la bataille de Castelnaudary (1^er septembre 1632).

Les deux hommes, ainsi que Jean-Baptiste Baltazar, secrétaire du maréchal de Schomberg, se voient gratifier des meubles laissés par l’évêque d’Albi, chassé par les habitants de la ville pour son implication dans la révolte du gouverneur du Languedoc et du duc d’Orléans¹. Désigné en 1635 comme « capitaine des gardes du duc d’Halluin »², il détient aussi le gouvernement du fort de Brescou. Il démissionne de ces dernières fonctions en 1647. Le gouvernement de Brescou est alors repris par le duc d’Orléans. Edmond II Chasteigner d’Andonville épouse Marie de Préaux (ou Préaulx), et accède à la charge de conseiller du Roi aux conseils d’État et privé en 1656³.

Textes 379, 391, 

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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1. Le maréchal de Schomberg à Richelieu, septembre 1632, copie conservée au Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires et Documents France, vol. 803, f° 112, consultable ici. [↩]
2. Mémoire de l’ingénieur Rentière, avril ou mai 1635, dont l’original est conservé au Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires & Documents France, vol. 1629, fol. 310-313, publié dans Marie-Catherine Vignal Souleyreau -éd. -, L’œil et la plume de Richelieu : correspondances croisées, 1635, Paris, éditions L’Harmattan, 2020, p. 230. [↩]
3. Archives nationales, Châtelet de Paris, cote Y//193. [↩]