François d’Albon est le fils cadet de Bertrand d’Albon († 1588), seigneur de Curis et de Saint-Forgeux, et d’Antoinette de Galles. Il s’inscrit dans la lignée familiale des abbés de Savigny, après son aïeul et homonyme, François d’Albon, abbé de Savigny entre 1493 et 1520 (dont le missel, richement enluminé, est conservé au Trinity College de Cambridge), et son oncle, Antoine d’Albon, d’abord abbé de Savigny puis archevêque d’Arles et archevêque de Lyon en 1563. François II d’Albon, est, quant à lui, fait chanoine et comte de Lyon le 16 décembre 1595, avant d’être pourvu de l’abbaye de Savigny en 1623, et de porter le titre d’ « abbé et baron de Savigny »¹.

Il est aussi conseiller et aumônier du Roi. Il résigne son bénéfice ecclésiastique en faveur de son neveu, Claude d’Albon († 1691), fils de Pierre d’Albon et de Marthe de Sassenage. Selon le chevalier de Courcelles, il est encore en vie le 20 septembre 1660². Son frère aîné, Pierre d’Albon, seigneur de Saint-Forgeux, chevalier de l’ordre du Roi, lieutenant de la compagnie d’ordonnance du duc de Savoie décède en 1635. Son autre frère, Bertrand II d’Albon, chevalier de Malte, mestre de camp en France, en Italie et en Lorraine, est tué en 1636.

Voir aussi le père Anselme de Sainte-Marie, continué par M. du Fourny, Histoire généalogique et chronologique de la Maison royale de France…, troisième édition, tome septième, Paris, par la Compagnie des libraires associés, 1733, p. 199 ;

Louis Moréri, Le grand dictionnaire historique…, nouvelle édition, tome premier, Paris, chez les libraires associés, 1759, p. 294-295.

Texte 393, 

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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1. Denis de Sainte-Marthe, Gallia Christiana…, Parisiis, ex typographia Regia, 1715-1865, 16 vol., tome quatre, col. 269. [↩]
2. Histoire généalogique et héraldique des pairs de France…, tome douzième, Paris, chez l’auteur, 1833, p. 43. [↩]