Anne de Piennes, duchesse d’Halluin (ou Hallewin, Hallewin), est le fille unique et héritière de Florimond d’Halluin, marquis de Piennes et de Maignelais (ou Maignelay), et de Claude Marguerite de Gondi, figure féminine essentielle du parti dévot. Elle a épousé en premières noces, en 1611, Henri de Nogaret de La Valette, duc de Candale.

En décembre 1617, elle dépose « une requête de séparation pour cause d’impuissance »¹. Pierre Séguier et le cardinal de Bérulle sont choisis pour vérifier l’assertion de la duchesse d’Halluin. « L’épreuve du congrès »² est organisée chez la marquise de Maignelais, le 11 mars 1618, et dédouane le duc de Candale. Ce dernier fait alors enfermer son épouse au château de Castelnau-Barbarens et fait annuler le mariage. Fin 1620 ou début 1621, elle convole en secondes noces avec Charles de Schomberg, à qui elle apporte le titre de duc d’Halluin. Elle décède en novembre 1641. 

Voir aussi Christophe Levantal, Ducs et pairs et duchés-pairies laïques à l’époque moderne (1519-1790), Paris, éditions Maisonneuve & Larose, 1996, p. 646 ;

Antoine Adam (éd.), Tallemant des Réaux :Historiettes, Paris, Gallimard, 1960, 2 volumes, coll. Bibliothèque de la Pléiade, t. 2, p. 1331.

Texte 454,

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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1. Antoine Adam – éd.-, Tallemant des Réaux : Historiettes, Paris, Gallimard, 1960, 2 volumes, coll. Bibliothèque de la Pléiade, t. 1, p. 1229. [↩]
2. Ibidem. [↩]