Charles de Harlay, seigneur de Champvallon, à Richelieu, Paris, 15 décembre 1632.
Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, collection Correspondance Politique Lorraine, vol. 9, f° 310-311. Original autographe. Suscription au f° 311 v° : « à Monseigneur, Monseigneur l’éminentissime cardinal de Richelieu ».
Monseigneur,
Après le déplaisir que tous les gens de bien ont reçu de votre mal, il est juste de participer à la joie du recouvrement de votre santé. Je la ressens au double en mon particulier, par le très humble service que, de si long temps, j’ai voué à Votre Éminence, dont j’ajoute l’affection aux vœux du public.
Je porte envie à la commission que M. de Lorraine a donnée à M. de Couvonges de vous aller assurer de la sienne, et reçois un extrême contentement des bonnes dispositions de Son Altesse, qui proteste ne se vouloir jamais détacher du service du Roi et des intérêts de cette couronne. Je m’assure, Monseigneur, que vous en recevrez volontiers les assurances et que vous lui donnerez sujet de continuer ces bonnes intentions. C’est le souhait et la créance de, Monseigneur, votre très humble, très obéissant et très fidèle serviteur,
De Paris, ce 15 décembre 1632.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (11 octobre 2022). Texte 459, année 1632, 15 décembre, Champvallon à Richelieu. Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 16 septembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tq7o