Henri de Saulx-Tavannes (1598-1653), marquis de Tavannes¹, marquis de Mirebel (ou de Mirebeau), en Bresse, vicomte de Lugny, de Suilly, d’Igournay, de Vitry-le-Donjon et du Val-Saint-Julien, est le fils de Jean de Saulx (1555-1630), vicomte de Tavannes, et de Gabrielle des Prez de Montpezat, sa seconde épouse. Il est élevé enfant d’honneur de Louis XIII. Bailly de Bourbon-Lancy, il détient une charge de conseiller d’État. En 1629, il est envoyé commander une partie des troupes françaises stationnées en Montferrat, et obtient, en même temps que le marquis de Brézé, le grade de maréchal de camp, début octobre 1630². Sur les instances du duc de Mantoue, son cousin, son commandement est élargi à toutes les troupes françaises. 

À la même époque, « il est pourvu de la charge de chevalier d’honneur au parlement de Bourgogne, après la mort de son père le 18 octobre 1630 et reçu le 15 novembre 1632 »³.

En 1631, il se rend à Ferrare en qualité d’otage et en garantie d’exécution du traité de Cherasco. 

En 1632, probablement en raison des sommes qu’il a engagées à Casal, il a toutes les difficultés à régler la succession de son père. 

En mai 1635, il se distingue lors de la bataille d’Avein. 

M. de Tavannes détient également la charge de lieutenant général au gouvernement de Bourgogne, bailliage de Dijon, comte d’Auxonne, Châtillon et Bar-sur-Seine. 

Il épouse, en 1635, Marguerite Potier de Tresmes (fille de René Potier, duc de Tresmes), dont il n’a pas d’enfant. Il décède en son château de Suilly, le 11 octobre 1653 « dans sa 56^e année »⁴. 

Textes 465, 558, 590, 

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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1. Le titre lui est donné par sa mère, née Gabrielle des Prez de Montpezat, dans un courrier qu’elle adresse à Denis Charpentier, le 1^er septembre 1635, publiée dans Marie-Catherine Vignal Souleyreau – éd. -, L’œil et la plume de  Richelieu : correspondances croisées, années 1635, Paris, éditions L’Harmattan, 2020, p. 455. [↩]
2. Voir Claude Bouthillier au marquis de Brézé, 2 octobre 1630, texte 465. [↩]
3. Père Anselme de Sainte-Marie et M. du Fourny, Histoire généalogique et chronologique de la Maison royale de France…, troisième édition, tome septième, Paris, par la Compagnie des Libraires associés, 1733, p. 259. [↩]
4. Louis Moréri, Le grand dictionnaire historique…, tome VI, Paris, chez Jean-Baptiste Coignard, 1732, p. 118. [↩]