Le comte de Gramont à Richelieu, 20 décembre 1632.
Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires et Documents France, vol. 805, f° 173. Original autographe.
Monseigneur,
Je vous demande cette grâce de croire que vous n’honorerez jamais de vos commandements personne du monde qui vous rende une si entière obéissance que moi, qui vous supplie de me faire l’honneur de me continuer l’amitié dont il vous a plu m’honorer, et vous vouloir ressouvenir de moi qui n’aurais jamais de si forte passion que je le désirais de faire voir par mes services que nul ne peut être à l’égal de moi, Monseigneur, votre très humble et très obéissant et très fidèle serviteur,
Le 20 décembre 1632.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (5 novembre 2022). Texte 500, année 1632, 20 décembre, le comte de Gramont à Richelieu. Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 14 décembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tqa6