Jean-Louis de Nogaret de La Valette, duc d’Épernon, à Richelieu, Bordeaux, 22 décembre 1632.
Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires et Documents France, vol. 805, f° 175-176. Original autographe. Suscription : « à Monsieur, M. le cardinal duc de Richelieu ».
Monsieur,
Je vous supplie bien humblement de croire que personne ne se serait plus réjoui de votre santé et entière guérison que moi, que j’ai appris [sic] par le retour du sieur de Campet1, et par la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire par lui, dont je loue Dieu, et le supplie de vous conserver aussi longuement que vous le souhaitez, tant pour la conservation de votre personne, que pour le bien du service du Roi et de son État, étant comme vous êtes, utile à l’un et à l’autre. Je ne crois pas qu’il y ait homme en ce royaume bon serviteur de Sa Majesté qui n’ait et doive avouer le même sentiment.
Vous aurez, je vous supplie de le croire, Monsieur, des marques et de services de moi en toutes les occasions où j’en aurai le moyen, que rien ne vous est mieux, ni plus fidèlement acquis que mon service très humble en la qualité que je veux porter pour toujours, Monsieur, de, votre serviteur très humble et plus affectionné,
De Bordeaux, le 22 décembre 1632.
- Sans doute en référence à l’un des fils de Claude Eusèbe de Campet, baron de Saujon, et de sa première épouse, Claude de Comminges. [↩]
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (5 novembre 2022). Texte 503, année 1632, 22 décembre, le duc d’Épernon à Richelieu. Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 18 avril 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tqaa