Monsieur de Briançon effectue la liaison entre le duc d’Orléans, entré en dissidence, et le maréchal de Schomberg qui le désigne comme son parent, « mon neveu de Briançon »¹.

Au printemps 1631, le Roi, craignant la trahison de Monsieur de Briançon, le fait brièvement emprisonner (avril).

M. de Briançon poursuit ses missions de bons offices en 1632. Mais le 1er août, le maréchal de Schomberg signale qu’il a quitté l’Anjou sans son autorisation pour se rendre en Auvergne et rejoindre le duc d’Orléans, alors que ce dernier, qui a pris les armes contre le pouvoir royal, se dirige vers le Languedoc pour opérer sa jonction avec les troupes du duc de Montmorency².

L’aînée des sœurs du maréchal de Schomberg, Catherine, a épousé Louis de Barbençon (ou Barbançon), seigneur de Cany. Le père Anselme mentionne qu’ils n’ont pas d’enfant³ Son autre sœur, Françoise, a, quant à elle, épousé François de Daillon, comte du Lude.

Textes 83, 927, 

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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1. Marie-Catherine Vignal Souleyreau (éd.), La correspondance du cardinal de Richelieu : au faîte du pouvoir, l’année 1632, Paris, éditions L’Harmattan, 2007, p. 370 et 456, voir la translation 927 [↩]
2. Voir le courrier que le maréchal de Schomberg adresse à Richelieu, de Maringues, le 1er août 1632, translation publiée en ligne, texte 927. [↩]
3. Père Anselme de Sainte-Marie, Histoire de la Maison royale de France, 3^e édition, tome quatrième, Paris, La Compagnie des Libraires, 1728, p. 334 [↩]