Le sieur Maigrin semble faire l’objet d’une surveillance particulière puisqu’au début de l’année 1634, le comte de Brassac indique encore : « je vous ai plusieurs fois écrit de Maigrin, j’apprends qu’il est allé à Paris. Il faut que ce soit inconnu, vu les choses qui se sont passées […]. Monsieur, depuis ma lettre écritte, j’ai appris que le sieur Maigrin n’a point été à Paris et m’ [-t-] on dit que c’était à Bruxelles. Je m’en enquerrai mieux. Il est arrivé ce soir ici. »¹.

Par la suite il est peut-être attaché au service du duc d’Enghien. La charge qui lui a été concédée lui est disputée vers 1640. Il est blessé au cours d’une rixe en avril 1641 : Richelieu évoque son décès au début du mois de mai². 

Texte 535, 

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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1. Le comte de Brassac au comte de Chavigny, Nancy, 19 janvier 1634, Le trésor pillé du Roi : correspondance du cardinal de Richelieu, année 1634, Paris, éditions L’Harmattan, 2013, 2 volumes, p. 205. [↩]
2. Voir Denis-Louis-Martial Avenel (éd.), Lettres, instructions diplomatiques et papiers d’État du cardinal de Richelieu, Paris, Imprimerie Nationale, 1853-1877, en 8 volumes, Collection des documents inédits de l’histoire de France, tome 6, p. 767 et p. 788-789. [↩]