Le maréchal de La Force à Richelieu, Saint-Avold, 3 mars 1632.
Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Correspondance Politique Lorraine, vol. 10, f° 254-255. Le texte original a été publié dans Marie-Catherine Vignal Souleyreau (éd.), La correspondance du cardinal de Richelieu : au faîte du pouvoir, l’année 1632, Paris, éditions L’Harmattan, 2007, p. 110.
Monseigneur,
Je vous rends très humbles grâces des témoignages continuels qu’il vous plaît me donner de l’honneur de votre bienveillance, et du souvenir que daignez avoir de moi. M. de Noyers m’a fait délivrer les six mille livres qu’il vous a plu me faire ordonner. Tout mon plus désir est, Monseigneur, que mes services puissent répondre à tant de d’obligations.
Je vous supplie très humblement de croire que je n’en serai jamais méconnaissant et que tant que je vivrai, je dépendrai de vos commandements et serai attaché à votre service, pour demeurer inviolablement, Monseigneur, votre très humble, très obéissant et très fidèle serviteur,
Ce III mars, au camp de Saint-Avaux [sic].
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (6 janvier 2023). Texte 557, année 1632, 3 mars, le maréchal de La Force à Richelieu. Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 5 octobre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tqcu