Le marquis de Saint-Chamond à Richelieu, Corbie, 8 mars 1632.
Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires & Documents France, vol. 1675, f°187. Le texte original a été publié dans Marie-Catherine Vignal Souleyreau (éd.), La correspondance du cardinal de Richelieu : au faîte du pouvoir, l’année 1632, Paris, éditions L’Harmattan, 2007, p. 114.
Monseigneur,
La dépêche que je fais présentement au Roi, et qui vous sera communiquée, vous fera voir l’état de cette place. Je n’y ajouterai rien qu’un avis que m’a rapporté de Bruxelles un de ceux que j’y avais envoyé pour apprendre ce qui s’y fait, et bien que je n’estime pas que ce soit grand-chose, les pauvres religieux ayant accoutumé de faire, dans les affaires du monde qu’ils n’entendent pas, d’une mouche un éléphant, néanmoins, j’ai estimé le vous devoir envoyer pour y faire la considération qu’il vous plaira et pour ne rien omettre de tout ce qui peut toucher les intérêts du Roi et les vôtres, pour lesquels j’emploierai ma vie et tout ce qui en dépend avec la même franchise et affection que je suis, Monseigneur, votre très humble et très obéissant serviteur.
À Corbie, le 8ème mars 1632
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (10 janvier 2023). Texte 562, année 1632, 8 mars, le marquis de Saint-Chamond à Richelieu. Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 19 janvier 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tqd1