Jean Bouchu († 1654), seigneur de Lessart (ou Lessard), est le fils de Quintin (ou Quentin) Bouchu, avocat à Semur, et de Marguerite du Bled. Président au parlement de Dijon, il est également qualifié de « chevalier, conseiller du Roi en ses conseils » le 1^er août 1636. Il est, à cette date, l’époux d’Éléonore de Montholon, dame de Pluviers¹.  

Il est nommé premier président au parlement de Bourgogne par intérim le 9 mars 1638, à la suite du décès d’Antoine de Bretagne, second président au parlement de Metz, commis pour remplir la charge de premier président au parlement de Bourgogne en remplacement de Pierre Le Goux de La Berchère, suspendu de ses fonctions et exilé. Jean Bouchu est définitivement investi de la charge le 19 août 1644, Pierre Le Goux de La Berchère ayant démissionné pour accéder à la charge de premier président au parlement de Grenoble.

Le fils de Jean Bouchu et d’Éléonore de Montholon, Claude Bouchu, baron de Loisy, seigneur de Lessart, est par la suite conseiller au parlement de Metz puis au Grand Conseil, maître des requêtes par lettres du 19 janvier 1654, intendant de Bourgogne en 1656².

Voir aussi Émile Longin, Girardot de Nozeray et « la Bourgogne délivrée », Besançon, imprimerie et lithographie de Paul Jaquin, 1895, p. 7 note 2.

Textes 564, 615, 

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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1. Voir l’inventaire des archives communales de la ville de Dijon, série B (supplément), en ligne : https://archivesmunicipalesdijon.files.wordpress.com/2019/07/inventaire_b_1578_1674-compresse-1.pdf, ressource consultée le 10 janvier 2023, à la page 417, registre B508. [↩]
2. Michel Popoff (pub.), Prosopographie des gens du parlement de Paris (1266-1753) : d’après les ms. Fr. 7553, 7554, 7555, 7555 bis conservés au Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France, Paris, le Léopard d’Or, 2003, 2 volumes, t. I, p. 373, voir aussi au tome II, p. 793. [↩]