Le maréchal de Vitry à Richelieu, Aix-en-Provence, 15 mars 1632.
Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires & Documents France, vol. 1702, f° 24-25. Le texte original a été publié dans Marie-Catherine Vignal Souleyreau (éd.), La correspondance du cardinal de Richelieu : au faîte du pouvoir, l’année 1632, Paris, éditions L’Harmattan, 2007, p. 123.
Monseigneur,
J’écris au Roi le courant des choses de cette province et d’un sujet en mon particulier qui m’est très sensible, qui est l’omission de l’adresse qui me devait être faite dans les lettres de la capitainerie de Tarascon pour M. de Mazargues pour le mettre en possession, en baillant mon attache, comme vous savez mieux que personne, Monseigneur, dans la parfaite science que vous en avez de toutes les fonctions que cette clause est ordinaire, ce qui me fait vous supplier très humblement, me maintenant en une charge où il vous a plu me faire venir, de m’en conserver la dignité et ce qui lui appartient, puisque c’est le seul moyen, outre ma considération, d’y servir le Roi utilement et avec pouvoir et vous vous emploierez en cette occasion pour une personne qui tient tout de vous et qui est très certainement, Monseigneur, votre très humble et très obéissant serviteur,
À Aix, ce XVe mars 1632
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (20 janvier 2023). Texte 576, année 1632, 15 mars, le maréchal de Vitry à Richelieu. Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 14 décembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tqdu