Charles II de La Porte (v. 1602-1664), marquis puis duc de La Meilleraye, duc de Rethel et pair de France, baron de Parthenay et de Saint-Maixent, comte de Secondigny, seigneur de Boisliet, de La Lunardière, de La Jobelinière et de Villeneuve, est le fils de Charles I^er de La Porte, seigneur de La Meilleraye, et de Claude de Champlais. Il est le cousin germain de Richelieu.

Charles de La Porte de La Meilleraye épouse, en 1630, la fille du maréchal d’Effiat, Marie Coëffier de Ruzé d’Effiat, dont il a un fils, Armand Charles, filleul de Richelieu, né en 1632. La même année, il accède à la charge de lieutenant général au gouvernement de Bretagne, puis, en raison de son habileté stratégique, à celle de grand maître de l’artillerie de France (1633), à la suite de son beau-père qui détenait la réalité de l’exercice de la charge, en remplacement du marquis de Rosie. Il est fait chevalier des ordres du Roi cette même année. Maréchal de camp, puis lieutenant général des armées du Roi en 1635, il est envoyé à Port-Louis afin d’en renforcer le système de défense. Devenu veuf le 22 avril 1633, il épouse en secondes noces, en 1637, Marie de Cossé-Brissac, fille de François de Cossé-Brissac. Il est fait maréchal de France devant Hesdin le 29 juin 1639. En 1641, il acquiert la baronnie de Parthenay. Nommé surintendant des finances en 1648, il reste fidèle à la Régente pendant la Fronde. En 1663, ses terres de Parthenay et de Gâtine sont érigées en duché-pairie sous le nom de duché de La Meilleraye. Il fonde par ailleurs sa propre compagnie de commerce et envisage même la colonisation de l’île Dauphine (Madagascar). 

Christophe Levantal, Ducs et pairs et duchés-pairies laïques à l’époque moderne (1519-1790), Paris, éditions Maisonneuve & Larose, 1996, p. 680-682 ; 

Louis Moréri, Le grand dictionnaire…, édition 1725, tome cinquième, p. 1050.

Textes 255, 472, 476, 481, 490, 495, 602, 616, 617, 631, 636, 643, 694, 711, 819, 

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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