François de L’Hôpital, seigneur du Hallier, à Richelieu, Saint-Quentin, 19 mars 1632.
Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires & Documents France, vol. 804, f° 79. Le texte original a été publié dans Marie-Catherine Vignal Souleyreau (éd.), La correspondance du cardinal de Richelieu : au faîte du pouvoir, l’année 1632, Paris, éditions L’Harmattan, 2007, p. 126-127.
Monseigneur,
Suivent ce qu’il vous avait plu me commander, je suis arrivé au lieu de Saint-Quentin où aussitôt que j’ai eu donné la lettre à M. le vicomte d’Auchy, il s’est résolu de partir. Il croit que M. de Saint-Chamond lui a <…> office et que c’est le sujet pour lequel on l’a mandé. Ceux de la ville ont cette même opinion. Je laisse ledit sieur vicomte en l’opinion qu’il a. Je suis obligé, Monseigneur, de vous dire que je n’ai trouvé aucun changement en son visage lorsque je lui ai donné la lettre du Roi. J’ai essayé d’apprendre ce qui se pourra, attendant l’honneur de vos commandements vous suppliant très humblement, Monseigneur, croire que nul au monde n’est si véritablement que moi, Monseigneur, votre très humble, très obéissant et très obligé serviteur,
Le 19 mars
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (2 février 2023). Texte 584, année 1632, 19 mars, du Hallier à Richelieu. Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 1 novembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tqf6