Le marquis de Châteauneuf à Richelieu, 21 mars 1632.

Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires & Documents France, vol. 802, f^° 68. Le texte original a été publié dans Marie-Catherine Vignal Souleyreau (éd.), La correspondance du cardinal de Richelieu : au faîte du pouvoir, l’année 1632, Paris, éditions L’Harmattan, 2007, p. 127.

Il faut savoir quand le Roi sera à Saint-Germain. 

Quand il lui plaît que ceux de son Conseil l’aille trouver pour juger en sa présence les causes de récusation, s’il trouve bon que soient les sieurs de Roissy, de Léon et Aubry¹, jalon au rapport du sieur de Lozon, car, jusqu’à ce que cela soit jugé, la Chambre ne peut travailler. S’il plaît à Monseigneur le cardinal résoudre ce mémoire, afin que, en cela, je fasse avertir et les juges du Conseil de ce trouver où il plaira au Roi.

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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1. La mention pourrait se rapporter à Robert Aubry, ou à son frère Jean Aubry. [↩]