Henri de Haraucourt, marquis de Faulquemont, seigneur d’Acraignes (Frolois), Harange, Dalheim, Lorquin, etc., seigneur de Haraucourt en partie. Il est également dit « le marquis de Haraucourt »1. Il est le fils d’Élisée de Haraucourt et de Christine de Marcossey.
Il assiste à l’entrée solennelle du duc Charles IV à Nancy, en l’absence de son père, le 1er mars 1626 et est envoyé à Rome afin d’obtenir l’aval du Pape à l’accession de ce dernier à la couronne ducale en son nom propre, et non plus en celui de son épouse, Nicole de Lorraine, héritière du duc Henri le Bon. Il bénéficie d’un accueil favorable d’Urbain VIII.
Il exerce les fonctions de grand-maître (ou capitaine général) de l’artillerie de Lorraine. Il est commandant 6000 hommes de pied et 1000 chevaux au service de l’Empereur en 1631, avant d’être rappelé par Charles IV en Lorraine, au début de l’année 1632, alors que Louis XIII impose au duc le traité de Vic.
Il est évoqué comme gouverneur de Nancy par Sylvestre Crugy de Marcillac dans un courrier du 2 février 1636 adressé à Richelieu2. L’information apparaît ensuite dans Louis Moréri, Le grand dictionnaire historique…, nouvelle et dernière édition, tome IV, Paris, chez Pierre-Augustin Le Mercier, 1732, p. 378.
Il porte aussi le titre de conseiller d’État.
Il a épousé Anne de Joyeuse, fille d’Antoine de Joyeuse, comte de Grandpré.
De son mariage sont issus Charles de Haraucourt, tué en 1635, entre Remiremont et Épinal, à l’âge de 18 ans ; puis un autre fils, également prénommé Charles, dit « le marquis de Haraucourt » à la suite de son père, marquis de Faulquemont, maréchal de Lorraine et de Barrois, gouverneur de Marsal en 1662, qui épouse, en premières noces, Anne Marguerite de Bassompierre puis Anne de Livron.
Selon François-Alexandre de La Chesnaye-Desbois, il est tué d’un coup de canon en 16323. Selon Anne Motta, il décède en exil en 16374.
Textes 595, 646, 696, 729, 764, 807,
- François-Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois et Badier, Dictionnaire de la noblesse…, troisième édition, tome dixième, Paris, chez Schlesinger frères, 1866, p. col. 273. [↩]
- Translation publiée en ligne, texte 729. [↩]
- Ibidem. [↩]
- Anne Motta, Noblesse et pouvoir princier dans la Lorraine ducale (vers 1620-1737), Paris, éditions Classiques Garnier, 2016, voir p. 141 et p. 198. [↩]
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (24 février 2023). Haraucourt (Henri de, marquis de Faulquemont, dit “le marquis de Haraucourt”). Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 5 octobre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tqfx