Henri de Gondi (1590-1659), duc de Retz et de Beaupréau, marquis de Belle-Île, est le fils de Charles de Gondi, duc de Retz, et d’Antoinette d’Orléans-Longueville, dame de Château-Gontier. Il devient duc de Retz à la mort de son père, en 1596, et pair de France en 1602. Il est également chevalier des ordres du Roi en 1619 et capitaine de cent hommes d’armes.
Il participe, aux côtés de Marie de Médicis, à la bataille des Ponts-de-Cé. Sa défection permet la victoire rapide de Louis XIII. Il a épousé Jeanne de Scépeaux, comtesse de Chemillé, héritière du duc de Beaupréau, dont il a eu deux filles : la cadette, Marguerite (1615-1670), épouse en 1645 Louis de Cossé-Brissac ; l’aînée, Catherine (qui décède en 1677) est mariée au mois d’août 1633, avec dispense du Roi, à son cousin issu de germain, Pierre de Gondi (1602- v. 1676), comte de Joigny, en faveur de qui le duc de Retz se démet de sa duché-pairie en février 1634.
Voir Christophe Levantal, Ducs et pairs et duchés-pairies laïques à l’époque moderne (1519-1790), Paris, éditions Maisonneuve & Larose, 1996, p. 859.
Textes 104, 168, 199, 200, 810, 823, 824,
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Marie-Catherine Vignal Souleyreau (7 avril 2022). Gondi (Henri de, duc de Retz). Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 12 octobre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tpkh