Richelieu au parlement de Bretagne, Paris, 29 mars 1632.
Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, série 1B, cote non communiquée. Le texte original a été publié dans Marie-Catherine Vignal Souleyreau (éd.), La correspondance du cardinal de Richelieu : au faîte du pouvoir, l’année 1632, Paris, éditions L’Harmattan, 2007, p. 138-139.
Messieurs,
Bien que je ne doute point que vous ne procédiez à la vérification des lettres patentes du Roi portant établissement du droit d’arrérage en Bretagne, suivant et conformément à l’intention de Sa Majesté portée à ses lettres de jussion, lesquelles vous seront présentées par mon cousin de La Meilleraye, je ne laisse pas néanmoins de vous en conjurer en mon particulier autant qu’il m’est possible, et de vous assurer que je ferai valoir auprès du Roi aux occasions que j’en aurai la façon avec laquelle vous vous comporterez en celle-ci. Cependant, assurez-vous, s’il vous plaît, que je suis véritablement, Monsieur, votre très affectionné à vous rendre humble service,
le cardinal de Richelieu.
De Paris, ce 29 mars 1632.
Messieurs du parlement de Bretagne.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (15 avril 2023). Texte 602, année 1632, 29 mars, Richelieu au parlement de Bretagne. Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 17 avril 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tqgq