Le cardinal François de La Rochefoucauld à Richelieu, Paris, 29 mars 1632.

Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires & Documents France vol. 804, f^° 86. Original autographe. Le texte original a été publié dans Marie-Catherine Vignal Souleyreau (éd.), La correspondance du cardinal de Richelieu : au faîte du pouvoir, l’année 1632, Paris, éditions L’Harmattan, 2007, p. 139.

Monseigneur,

Je prends occasion sur ce que le Révérend Père Joseph me dit il y a quelques jours de votre part d’écrire au Roi et à vous sur même sujet, auquel vous savez mieux que moi le mal et le remède et me suffire d’y employer le peu de pouvoir que j’y ai et de supplier Dieu qu’il lui plaise d’en faire faire prompte suppression. Plus digne rencontre ne me pouvait donner moyen de me ramentevoir [sic] en la faveur de votre bonne grâce et de vous renouveler le souvenir de ma très humble affection à votre service pour en faire l’emploi par l’honneur de quelque commandement. Je supplie Dieu, Monseigneur, qu’il lui plaise vous octroyer la part en ses grâces que vous souhaite votre très humble et très affectionné serviteur, 

cardinal de La Rochefoucauld

À Paris, ce 29 de mars.

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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