Jean (ou Jean Jacob) de Caumont, marquis de Tonneins, est le septième des huit  fils du maréchal de La Force et de Charlotte de Gontaut-Biron.

Mestre de camp d’un régiment d’infanterie, il est pourvu du gouvernement de Mannheim.

Il a épousé Charlotte de Belsunce et décède sans postérité fin mai ou début juin 1635, à la même époque que sa mère, des suites d’une paralysie qui le frappe à Mannheim¹.

En décembre 1635, le régiment de Tonneins est choisi par Louis XIII, avec celui de Castelmoron, pour « faire des régiments de provinces, de vingt compagnies chacun, à drapeaux blancs »².

Voir aussi Louis Moréri, Le grand dictionnaire…, édition de 1759, tome cinquième, p. 246 ;

père Anselme de Sainte-Marie, Histoire généalogique et chronologique de la Maison royale de France…, troisième édition, Paris, Compagnie des Libraires associés, 1726-1733, 9 volumes, tome quatrième, p. 472.

Textes 123, 509, 934, 

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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1. Voir Denis Louis Martial Avenel (éd.), Lettres, instructions diplomatiques et papiers d’État du cardinal de Richelieu, Paris, Imprimerie Nationale, 1853-1877, en 8 volumes, collection des documents inédits de l’histoire de France, tome V, p. 369, et tome VIII, p. 123. [↩]
2. Voir le courrier que Richelieu adresse au maréchal de La Force, le 2 décembre 1635, dans Denis Louis Martial Avenel (éd.), Lettres, instructions diplomatiques et papiers d’État du cardinal de Richelieu, ouvrage cité, tome V, p. 369. [↩]