Marc-Antoine Millotet père (1560 ? – 1635 ou 1636) est le frère d’André Millotet, grand prieur de l’abbaye de Flavigny. Il a combattu aux côtés d’Henri IV contre les Ligueurs. Il est pourvu de la charge de conseiller du Roi en ses Conseils. Le 31 mars 1592, il obtient celle d’avocat général au parlement de Dijon à la suite du décès de Jean Maillard. Il est reçu, à Semeur, en mars 1594. Il prend encore part, en 1632, à la dernière phase du procès du maréchal de Marillac¹, puis résigne son office le 14 mars 1633 en faveur de son fils, Marc-Antoine II Millotet, élu maire de Dijon  le 21 juin 1650. 

Il est à noter qu’entre le père et le fils, les fonctions d’avocat général sont exercées par Pierre de Saintonge, qui résigne, quant à lui, en faveur de Gaspard Quarré, seigneur d’Aligny, en 1641 ((Pierre Palliot, Le parlement de Bourgogne…, Dijon, 1649, p. 340-342, l’ouvrage est consultable en ligne sur la plateforme Gallica, lien ici.)).

Pierre-Antoine Millotet père est l’auteur d’un poème imprimé en 1636, conservé à la bibliothèque Carré d’art de Nîmes sous la cote Ms_250_03_18². 

Il a épousé Marie Dupuis³.

Texte 623, 

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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1. Voir Claude de Bullion à Richelieu, 16 avril 1632, texte 623. [↩]
2. Voir le catalogue des manuscrits de la bibliothèque municipale de Nîmes, consulté en ligne le 05/06/2023, qui renvoie à la Bibliothèque des auteurs de Bourgogne, Dijon, Desventes, 1745, vol. 2, p. 59, n° 11. [↩]
3. Voir l’Inventaire-sommaire des Archives du département de Saône-et-Loire antérieures à 1790, mis-en-ligne par Patrick Martin en 2014, consulté le 05/06/2023, lien ici, pour la cote B1966. [↩]