Jacques III de Chaussade (ou La Chaussade), baron puis marquis de Calonges, est issu d’une famille de tradition protestante affirmée. Il est le fils de Jean de Chaussade, baron de Calonges, et de Françoise de Lanne (ou Lanes). Gouverneur du château du Mas d’Agenais en 1615, il est chargé, en 1621, par son parent, le duc de Rohan, de défendre la place de Montpellier, en qualité de gouverneur, face aux troupes royales commandées par le prince de Condé.

En 1622, ses biens sont saisis et attribués au cardinal de La Valette qui lui restitue aussitôt le château de Calonges¹. Après la paix d’Alès, il se montre fidèle au Roi.

Il est encore mestre de camp d’un régiment d’infanterie qui participe à la bataille d’Avein le 20 mai 1635². Le régiment de Calonges se trouve à Calais en 1636. 

Il a épousé, en 1614, Marguerite de Viçose. Deux filles naissent de leur union : Marie-Judith de Chaussade de Calonges, qui épouse Jean Révérend (ou Le Révérend), marquis de Bougy, et Suzanne de Chaussade, dite « Mademoiselle de Calonges », qui ne se marie pas. Il décède vers 1649. 

Voir aussi Didier Bouquet, Généalogie de la famille Chaussade en Périgord…, Paris, 2014, p. 60.

Texte 631,

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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1. Renée Plouin, « Le château de Calonges », Congrès archéologique de France, 127^e session, 1969, p. 159-162, voir p. 159).). Il est en effet un conseiller écouté du duc d’Épernon ((Valérie Larcade, « Le foudre de guerre et les fanfarons aux parchemins : le duc d’Épernon, bourreau des villes protestantes (1616-1629) », Bibliothèque de l’École des Chartes, 160/2, année 2002, p. 605-628, voir p. 626. [↩]
2. Voir le récit de la bataille publié par le Mercure françois, tome 19, années 1634-1635, p. 965-971 ; voir aussi Marie-Catherine Vignal Souleyreau – éd. -, “La raison de guerre” : correspondance du cardinal de Richelieu, année 1635, Paris, éditions L’Harmattan, 2016, p. 261-275. [↩]