Marie Marguerite de Berlaymont (ou Berlaimont) († 1654), comtesse de Berlaymont, baronne d’Escornaix, est la fille du comte Florent (ou Floris) de Berlaymont (1550-1620) et de Marguerite de Lalaing (1574-1650). Elle a épousé en premières noces, en 1610, Antoine de Lalaing, comte de Hoogstraeten et de Rennebourg, puis, restée veuve sans enfant, en 1621, le comte Louis d’Egmont.

En 1635, elle réside avec son époux à Charleville, malgré le mécontentement de Louis XIII qui souhaiterait la voir regagner Bruxelles¹.

Il est à noter que le souverain de la ville ardennaise est le duc de Nevers et de Mantoue, Charles de Gonzague².

Félix-Victor Goethals, Miroir des notabilités nobiliaires de Belgique, des Pays-Bas et du Nord de la France, Bruxelles, impr. de Polack-Duvivier, 1857-1862, 2 volumes, voir tome 2, p. 270 note ;

Jean-Charles-Joseph de Vegiano, Supplément au Nobiliaire des Pays-Bas et du comté de Bourgogne (1420-1555), Louvain, chez Jean Jacobs, 1775, p. 69-70 ;

Louis Moréri, Le grand dictionnaire historique…, tome troisième, Amsterdam, chez Brunel, et alii, 1740, p. 33.

Texte 648,

1. Voir Richelieu à Claude Bouthillier, Rueil, 9 avril 1632, translation publiée en ligne texte 648. [↩]
2. Voir le courrier que le comte d’Egmont adresse à Richelieu, de Charleville, le 14 septembre 1635, dans Marie-Catherine Vignal Souleyreau – éd. -, “La raison de guerre” : correspondance du cardinal de Richelieu, année 1635, Paris, éditions L’Harmattan, 2016, p. 390-391 ; et le courrier de Claude Bouthillier à Richelieu, de Châlons-en-Champagne, le 18 septembre 1635, ibidem, p. 409. [↩]

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