Jean III de Beaumont, baron de Saint-Étienne (Saint-Étienne-à-Arnes), seigneur de Séchelles, vicomte de Chaumuzy, est le fils de Jean II de Beaumont et de Marie de Poix. Il est aussi, par son mariage avec Marie Le Clerc du Tremblay, veuve d’Hector de Rouville, le beau-frère du père Joseph, qu’il accompagne en 1630 à la diète de Ratisbonne. Mestre de camp d’infanterie dans l’armée du prince de Condé, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi, il détient le gouvernement du Mont-Olympe, près de Charleville, ainsi que ceux de Linchamps et de Château-Renault (1630). Il exerce les fonctions de résident du roi de France auprès du roi de Suède en 1631-1632. 

Il est également envoyé vers les électeurs protestants du Saint Empire en juillet 1631, puis auprès de Ferdinand II afin de justifier la mainmise sur Moyenvic par l’armée française. Les instructions que lui transmettent Louis XIII et Richelieu condamnent la prise de la place par les troupes impériales en 1630, et refusent de reconnaître les droits hypothétiques de Ferdinand II aussi bien sur les États de l’évêque de Metz, Henri de Bourbon-Verneuil, que sur ceux de Mantoue. Au mois de juillet 1632, M. de Saint-Étienne se rend auprès des électeurs catholiques afin de défendre les positions françaises. 

Voir Madeleine Haehl, Les Affaires étrangères au temps de Richelieu : le secrétariat d’État, les agents diplomatiques (1624-1642), Bruxelles, Bern, Berlin…, P.I.E. Peter Lang, 2006.  p. 180, p. 281 note 6, p. 285.

Textes 3, 196, 780, 850, 

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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