Gabriel ou Henri Ranchin (ou de Ranchin) (1606 ou 1607-1666).

Selon M. Faucillon, Henri, né en 1607, est le fils d’Étienne Ranchin marchand de Montpelier, et de Jeanne Amalric¹.

Selon Christine Feuillas et alii, Gabriel, né en 1606, est apparenté à Antoine de Ranchin (v. 1574-1637), conseiller-maître à la cour des comptes, aides et finances de Montpellier².

En dépit de leur proximité familiale, Gabriel, ou Henri, Ranchin épouse la fille d’Antoine de Ranchin et de Marguerite de Trinquaire (ou Trinquère), Marguerite de Ranchin, fondatrice de l’Œuvre de la Miséricorde de Montpellier, associée à la congrégation des Filles de la Charité de saint Vincent-de-Paul.

Henri ou Gabriel de Ranchin est d’abord receveur général des finances en la généralité de Montpellier en 1635, après Pierre Arnaud, puis est élu premier consul, et viguier, de Montpellier en 1641-1642.

En 1644 ou 1645, il accède à la charge de conseiller-maître en la chambre des comptes de la ville³. En 1659, il est encore conseiller au conseil d’État privé et des finances.

La famille Ranchin ne fournit pas moins d’un correcteur, un auditeur et six conseillers-maîtres à l’a chambre des comptes de Montpellier⁴.

Le fils d’Henri et Marguerite Ranchin, également prénommé Henri, est à son tour élu premier consul de Montpellier en 1693.

Louis de La Roque indique aussi que le premier consul de Montpellier élu en 1641 est Henri de Ranchin⁵.

Henri Ranchin est le traducteur de Psaumes publiés à Paris en 1697. Le catalogue de la Bibliothèque Nationale de France ne permet pas de déterminer s’il s’agit du père ou du fils⁶.

Voir aussi Mathieu Lescuyer, « Guillaume Ranchin (1559-1605), érudit protestant et gallican : sa bibliothèque et sa famille », Bulletin de la Société de l’Histoire du Protestantisme Français, volume 145, juillet-août-septembre 1999, p. 509-571.

Texte 665,

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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1. M. Faucillon, « Les professeurs de droit civil et canonique de la faculté de Montpellier », Mémoires de l’Académie des Sciences et Lettres de Montpellier, Mémoires de la section des Lettres, tome troisième, 1859-1863, p. 502-578, voir p. 572. [↩]
2. Voir Christine Feuillas, Hélène Palouzié, Pierre Stépanoff, Jean-Louis Vayssettes et alii, L’Œuvre de la Miséricorde de Montpellier, présentation historique, architecturale et artistique, publication sans date du Ministère de la Culture, monuments historiques et objets d’art d’Occitanie, Direction des Affaires Culturelles, consultée en ligne le 16/09/2023. [↩]
3. Ibidem. [↩]
4. Stéphane Durand, « Les gens des comptes de Montpellier aux XVII^e et XVIII^e siècles : reproduction sociale et homines novi », dans Dominique Le Page (dir.), Contrôler les finances sous l’Ancien Régime : regards d’aujourd’hui sur les Chambres des comptes, Paris, Comité d’Histoire économique et financière de la France, 2011, p. 365-382. [↩]
5. Louis de La Roche, Armorial de la noblesse de Languedoc, généralité de Montpellier, tome second, Montpellier, Félix Seguin et Paris, Firmin Didot, 1860, p. 298. [↩]
6. Voir la notice de l’ouvrage consultée en ligne le 17/09/2023. [↩]