Antonio de Toledo y Dávila, marquis de Mirabel, né en 1590, est le fils de Pierre de Toledo y Dávila. Il détient la charge de maître d’hôtel du roi Philippe IV d’Espagne.

Il exerce les fonctions d’ambassadeur d’Espagne à Paris de 1621 jusqu’en juillet 1632, date à laquelle, soupçonné d’espionnage, il est sommé de quitter le royaume. Le marquis de Mirabel est en effet devenu l’intermédiaire de Marie de Médicis et du duc d’Orléans avec les grands du royaume, mécontents de leur sort et prêts à entrer en rébellion¹.

Antonio de Toledo y Dávila a épousé Francesca de Zúñiga y Dávila, sa cousine, qui lui a apporté le titre de marquis de Mirabel.

Voir aussi Alain Hugon, Au service du roi catholique : “honorables ambassadeurs” et “divins espions”, représentation diplomatique et service secret dans les relations hispano-françaises de 1598 à 1635, Madrid, Bibliothèque de la Caza de Velazquez (n° 28), 2004, p. 153-154.

Textes 31, 202, 214, 628, 850, 854, 904, 

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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1. Voir Sophie Guérinot-Nawrocki, Les réseaux d’information et la circulation des nouvelles autour de l’exil de Marie de Médicis – (1631-1642 –, thèse de doctorat d’histoire, soutenue à l’université de Paris-Sorbonne – Paris IV -, dir. L. Bély, 2011, p. 370. [↩]