Louis de Montdoucet (ou Mondoucet) est le fils de Jean de Montdoucet, seigneur de Charlais, et de Françoise Forget. Il est baptisé le 2 septembre 1599 en l’église Saint-Florentin d’Amboise. Son frère, Jean de Montdoucet, décède à La Rochelle¹.

Comme Jean de Montdoucet, Louis embrasse la carrière des armes et se porte acquéreur, le 14 février 1630, auprès de Marc Pioche de La Vergne, de la charge de capitaine au régiment de Normandie pour la somme de 16 000 livres. Pour le paiement de cette charge, Louis de Montdoucet et son épouse, née Marguerite (ou Marie) Trouvé, veuve d’un conseiller du Roi, procureur du Roi en sa justice des eaux et forêts, constituent plusieurs rentes en faveur du vendeur, dont ils ne parviennent pas à s’acquitter².

En 1635, Louis de Montdoucet exerce les fonctions d’aide de camp des armées du Roi, au service du maréchal de La Force. Il prend part à l’attaque de la ville de Spire, dans la nuit du 14 au 15 mars³. Il est ensuite blessé d’un coup de pistolet reçu à la bataille de Mélisey en mai 1635, mais décède des suites de ses blessures⁴. 

De son mariage est né un fils, Gaspard de Montdoucet.

Textes 713, 715, 

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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1. Anonyme, « Notes sur Souancé et Montdoucet (1080-1793) », Mémoires de la Société archéologique d’Eure-et-Loir, tome X, 1896, p. 325-359, voir p. 341. [↩]
2. Émile Magne, Madame de La Fayette en ménage d’après des documents inédits, Paris, éditions Émile-Paul Frères, 1926, p. 5 note, voir aussi p. 247. [↩]
3. Voir la Relation de ce qui s’est passé à l’attaque des retranchements de Spire, la nuit d’entre le 14 et le 15 mars 1635, dans Marie-Catherine Vignal Souleyreau – éd. -, “La raison de guerre” : correspondance du cardinal de Richelieu, année 1635, Paris, éditions L’Harmattan, 2016, p. 161-166. [↩]
4. Voir le récit de la bataille de Mélisey rédigé le 25 mai 1635 par le maréchal de Force, translation publiée en ligne, texte 713 ; le récit du cardinal de La Valette, du 27, translation publiée en ligne, texte 715 ; le marquis de La Grange (éd.), Mémoires authentiques de Jacques Nompar de Caumont, duc de La Force, et de ses deux fils, les marquis de Montpouillan et de Castelnau…, Paris, Charpentier, 1843, 4 volumes, t. III, p. 128. [↩]