Alexandre-Henri de de Montluc, marquis de Balagny, est le fils d’Alphonse-Henri de Montluc († 1628), marquis de Balagny, comte d’Orbec, colonel d’un régiment à son nom, qualifié de « coquin » par Gédéon de Tallemant des Réaux, et de Denise de Thevin¹. Il est le frère de Jean de Montluc, dit « le marquis de Montluc », qui décède des suites d’une blessure reçue à la bataille de Tortosa en 1648. Il est aussi le petit-fils de Jean de Montluc, seigneur de Balagny, maréchal de France, gouverneur de Cambrai, et de sa seconde épouse, Diane d’Estrées (sœur de Gabrielle d’Estrées et du maréchal d’Estrées), qui entretint une relation avec le duc d’Épernon. Du gouverneur des Trois-Évêchés, elle eut une fille, sœur Louise de La Valette, abbesse de Sainte-Clocine de Metz, décédée le 23 décembre 1637².

Alexandre-Henri de Montluc-Balagny épouse Catherine-Henriette de Roquelaure.

Au printemps 1635, il s’illustre, en qualité d’enseigne au régiment du vicomte de Turenne intégré aux rangs de l’armée du cardinal de La Valette, à la bataille de Mélisey (20-24 mai), au cours de laquelle il tue un lieutenant-colonel de cavalerie au service du duc Charles IV de Lorraine³. 

Voir aussi père Anselme de Sainte-Marie et M. du Fourny, Histoire généalogique et chronologique de la Maison royale de France, troisième édition, tome huitième, Paris, Compagnie des Libraires associés, 1733, p. 291.

Texte 715,

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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1. Voir Antoine Adam – éd. -, Tallemant des Réaux : Historiettes, Paris, Gallimard, 1960, 2 volumes, coll. Bibliothèque de la Pléiade, tome I, p. 6. [↩]
2. Antoine Adam – éd. -, Tallemant des Réaux : Historiettes, ouvrage cité, tome I, p. 669. [↩]
3. Voir le récit de la bataille de Mélisey donné par le maréchal de La Force, rédigé le 25 mai 1635, translation publiée en ligne, texte 713, le récit donné par le cardinal de La Valette, le 27 mai, translation publiée en ligne, texte 715 ; et le troisième récit de la bataille, le plus complet, publié par Antoine Aubery, « Autre relation de la retraite du duc Charles, du camp de La Neuvelle près Lure le 26 mai  M DC XXXV », dans Antoine Aubery, Mémoires pour l’histoire du cardinal-duc de Richelieu, Paris, chez Antoine Bertier, 1660, 2 volumes, tome premier, p. 475-478. [↩]