Achille de Longueval (1597-1677), seigneur de Manicamp (ou Manican), est le fils de Philippe de Longueval, seigneur de Manicamp, gouverneur de La Fère, et d’Isabelle de Thou, dame de Manicamp.
Il est le frère de César, seigneur de Manicamp, mestre de camp au régiment de Normandie, et de René, chevalier de Malte, tué devant Montpellier en 1622. Lieutenant général des armées du Roi, il se voit confier le gouvernement de Colmar et de la Haute-Alsace. Au cours de l’été 1634, la place La Mothe lui est confiée : il y installe une garnison française.
Au début de l’année 1636, il sert dans les rangs de l’armée du cardinal de La Valette, chargée de ravitailler les places de Sélestat et de Colmar, menacées par les troupes de Matthias Gallas. Le prélat lui confie alors la responsabilité d’attaquer la place de Guémar, dont il s’empare, tandis que Monsieur d’Hocquincourt attaque celle d’Aubure1.
En 1638, capturé par le général Ottavio Piccolomini au “fort du Rac”, il bénéficie de l’intervention en sa faveur de Richelieu, qui tente de négocier auprès du vainqueur sa libération2.
Il a épousé, en 1624, Renée Le Conte de Montauglan.
François-Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse…, seconde édition, t. IX, Paris, chez Antoine Boudet, 1775, p. 106 ;
Anja Victorine Hartmann (éd.), Les papiers de Richelieu : section politique extérieure, correspondance et papiers d’État (1636-1642), t. III, Paris, éditions A. Pédone, 1999, p. 167.
Textes 167, 467, 635, 678, 681,
- Translation publiée en ligne, texte 678. [↩]
- Voir le courrier que Richelieu adresse à Ottavio Piccolomini, le 30 août 1638, dans Denis-Louis-Martial Avenel – éd. -, Lettres, instructions diplomatiques et papiers d’État du cardinal de Richelieu, Paris, Imprimerie Nationale, 1853-1877, en 8 volumes, Collection des documents inédits de l’histoire de France, tome VIII, p. 340-341. [↩]
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Marie-Catherine Vignal Souleyreau (21 avril 2022). Longueval (Achille de, seigneur de Manicamp). Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 14 décembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tpmj