François d’Albon, seigneur de Chazeuil, Sugny, Nervieux, Grézieux et Panissières, chevalier, est le fils de Guillaume d’Albon († 1624), seigneur de Chazeuil, et de Claude de Roybon. Les références bibliographiques le concernant fournissent des informations contradictoires qu’il est difficile de démêler. Il est le frère de Guillaume d’Albon, seigneur de Montault, de Pierre d’Albon, décédé sans alliance, de Claude d’Albon, chevalier de Malte en 1603, et de Balthazar d’Albon, chevalier de Malte en 1600, commandeur de Mâcon Belleville, Espinassy et Fay en 1643, et de Devessel en 1644. François d’Albon de Chazeuil exerce temporairement les fonctions de gouverneur de Lyon (1612), il est surtout lieutenant de la compagnie de cent hommes d’armes levée par Charles de Neufville, marquis d’Alincourt.

Il a épousé, en 1609 (selon Jean-Baptiste Jullien de Courcelles) ou vers 1611 (selon Antoine Steyert), Antoinette de Bigny (selon Antoine Steyert, ou Billy selon le chevalier de Courcelles et selon Louis Moréri).

De leur mariage naît d’abord un fils, Gilbert Antoine d’Albon († 1680), qui épouse, en 1644, Charlotte (ou Claude) Bouthillier (ou Le Bouthillier) († 1697) de Rancé, fille de Denis Bouthillier, seigneur de Rancé, président au parlement de Dijon, lieutenant général de la navigation en Picardie, reçu avocat au parlement de Paris le 8 août 1613, et de Charlotte Joly de Fleury. Charlotte Bouthillier est aussi la nièce de Claude, de Victor et de Sébastien Bouthillier.

Le chevalier de Chazeuil et Antoinette de Bigny ont un autre fils, François d’Albon, chanoine comte de Lyon, abbé de Mozac, encore vivant en 1697 ; et deux filles, Péronelle Claude d’Albon, qui épouse, en 1642, Albert de Grillet, comte de Saint-Trivier, et Marie d’Albon, qui épouse, en 1628, Philbert de Rebé († septembre 1637), baron d’Amplepuis¹.

Selon le chevalier de Courcelles, François d’Albon, seigneur de Chazeuil, teste au château de Saint-Marcel d’Urfé dès le 15 août 1622, mais ne décède que le 2 août 1644.

Selon une autre publication, Antoinette de Bigny est veuve de François d’Albon à la date du 28 mars 1630². Le texte 746 tend cependant à infirmer cette hypothèse.

Voir André Steyert, Armorial général de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes : première livraison, AB-AIG, Lyon, à la librairie ancienne de Louis Brun, 1892, p. 76 ;

Jean-Baptiste Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France…, tome douzième, Paris, chez l’auteur, Arthus-Bertrand, Treuttel et Wurtz, 1833, p. 40-41 famille d’Albon ;

Voir aussi Louis Moréri, Le grand dictionnaire historique…, nouvelle et dernière édition, tome I, Paris, chez Jacques Vincent, 1732, p. 227 ;

Yves Le Guillou, Les Bouthillier, de l’avocat au surintendant (ca. 1540-1650) : histoire d’une ascension sociale et formation d’une fortune, thèse de l’école des Chartes, 1997, p. 4 et p. 157-159.

Voir aussi Marie-Catherine Vignal Souleyreau, « Richelieu et les Bouthillier, seigneurs de Pont-sur-Seine », Mémoires de la Société Académique de l’Aube, tome CXLV, 2021-2022, parution 2023, p. 132-136.

Texte 746,

1. Louis Moréri, Le grand dictionnaire historique…, dix-huitième et dernière édition, tome septième, Amsterdam, Leyden, La Haye, Utrecht, chez P. Brunel et alii, 1740, p. 49 lettre R. [↩]
2. Elle hériterait à cette date de sa tante, Marie Popillon du Ryau, dans révérend Edmond du Mesnil – dir. -, « Les Raybe de Saint-Marcel d’Urfé – suite – », L’Ancien Forez : revue historique et archéologique, douzième et treizième année, 1893-1894, p. 103-107, voir p. 104. [↩]

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