Louis XIII à Richelieu, La Fère, 7 juin 1632.

Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires & Documents France, vol. 244, f^° 13. Le texte original a été publié dans Marie-Catherine Vignal Souleyreau (éd.), La correspondance du cardinal de Richelieu : au faîte du pouvoir, l’année 1632, Paris, éditions L’Harmattan, 2007, p. 250-251.

Il s’agit de l’un des nombreux billets adressés par le Roi à son ministre, témoignant de l’attention dont est capable le souverain, malgré ses propres faiblesses, pour les êtres qui lui sont chers. Richelieu a, en effet, été victime d’une indisposition quelques jours plus tôt. Il remercie le Roi de sa sollicitude dans un courrier rédigé au cours des jours suivants¹.

Mon cousin,

J’ai été extrêmement aise d’apprendre par votre lettre que vous vous portiez bien. Je m’en vois aujourd’hui à Laon, où je séjournerai demain pour vous attendre, étant en grande impatience de vous revoir. Je me trouvai hier un peu mal, mais à cette heure, je me porte très bien Dieu merci. Assurez-vous de mon affection qui sera toujours telle que vous la pouvez désirer. Je finirai celle-ci en priant le bon Dieu de tout mon cœur qu’il vous tienne en sainte garde, 

Louis

À La Fère, ce 7^ème juin 1632

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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1. Voir Denis-Louis-Martial Avenel – éd. -, Lettres, instructions diplomatiques et papiers d’État du cardinal de Richelieu, Paris, Imprimerie Nationale, 1853-1877, en 8 volumes, Collection des documents inédits de l’histoire de France, t. IV, p. 302. [↩]