Maximilien Eschalart (ou Eschallart, Eschalard, Eschallard) (1612-après 1674), marquis de La Boulaye¹, est le fils de Philippe Eschalart, seigneur de La Boulaye, baron de Châteaumur, lieutenant de la compagnie de gendarmes de Marie de Médicis, gouverneur de Fontenay-le-Comte, et de Marie Hurault du Marais, belle-fille du duc de Sully².

Maximilien Eschalart obtient, à la suite de son père, le gouvernement de la ville de Fontenay-le-Comte. Il accède au grade de maréchal des camps et armées du Roi.

Converti au protestantisme, frondeur aux côtés de Charles de Bourdeille, comte de Mastas (cousin du comte de Montrésor), le marquis de La Boulaye participe à plusieurs escarmouches contre les troupes royales autour de Paris. Loïc Capron indique qu’il passe peut-être secrètement au service de Mazarin après la signature de la paix de Saint-Germain, le 1^er avril 1649. Il est néanmoins traduit en justice devant le Parlement pour avoir tenté de fomenter de nouveaux troubles à Paris, un pistolet à la main, le 11 décembre de la même année³.

Il épouse, le 27 janvier 1633, Louise de La Marck († 17 mai 1668), fille d’Henri-Robert de La Marck, comte de Braine, baron de Sérignan, et de Marguerite d’Autun (ou Authun)⁴. Le marquis et la marquise de La Boulaye sont des proches du chirurgien François Thévenin qui réunit un cercle dans son jardin de la rue de Richelieu⁵. Sa sœur, Louise Eschalart de La Boulaye, convole quant à elle, en 1636, avec Claude Yves de Tourzel, marquis d’Alègre.

Textes 155, 804,

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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1. Ou La Boullaye, La Boulaie, aujourd’hui commune de Treize-Vents, département de Vendée. [↩]
2. La mère de Marie Hurault du Marais, née Rachel de Cochefilet, a, en effet, épousé en secondes noces le duc de Sully. Voir François Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, et Badier, Le dictionnaire de la noblesse… troisième édition, tome septième, Paris, chez Schlesinger frères, 1865, col. 333-334. [↩]
3. Voir la note 2 de la lettre de Guy Patin à Charles Spon, du 20 mars 1649, dans Loïc Capron – éd. -, Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, Paris, Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018, consultée en ligne le 27/04/2024. [↩]
4. Antoine Adam – éd. -, Tallemant des Réaux : Historiettes, ouvrage cité, tome I, p. 765 et tome II, n p. 1390. [↩]
5. Antoine Adam – éd. -, ouvrage cité, tome 2, p. 1286. [↩]