La famille de Rochas (ou du Rochas) est originaire du Dauphiné. Dans les années 1630, plusieurs membres de la famille peuvent être distingués : Pierre de Rochas († 1638), fils de Balthazar de Rochas ; ses cousins germains, Hercule et Salomon de Rochas, fils de Guy de Rochas, le premier passant en Espagne, au service du comte-duc Olivares, en qualité de secrétaire ; Henri de Rochas d’Ayglun (fils d’Honoré de Rochas), ingénieur des mines au service du duc de Savoie puis conseiller médecin ordinaire de Louis XIII, auteur d’ouvrages de physique, chimie et de médecine ; le baron de Rochas (l’un des précédents ?), envoyé à Madrid par Marie de Médicis, en qualité de résident, en remplacement du comte de Maure, du 12 septembre au 19 novembre 1634, puis de 1635 à 1638, pour solliciter un soutien financier en faveur des opposants à Richelieu.

Voir Nicolas Chorier, L’Estat politique de la province du Dauphiné…, Grenoble, R. Philippes, 1671-1672, 4 volumes, voir au tome troisième, p. 510 ; G. de La Rivière de La Bâtie, L’Armorial du Dauphiné…, Lyon, imprimerie Louis Perrin et Grenoble, imprimerie Allier, 1868, p. 627.

Concernant le baron de Rochas, voir les deux billets qu’il adresse au marquis de Sainte-Croix d’Ornano, gouverneur de l’île de Porquerolles, les 6 et 7 juillet 1634, dans Marie-Catherine Vignal Souleyreau (éd.), Le trésor pillé du Roi : correspondance du cardinal de Richelieu, année 1634, Paris, éditions L’Harmattan, 2013, 2 volumes, tome 2, p. 40 note 55 ; le procès-verbal des interrogatoires de Michel du Clausel, des 7, 8 et 9 novembre 1635, dans Marie-Catherine Vignal Souleyreau (éd.), “La raison de guerre” : correspondance du cardinal de Richelieu, année 1635, Paris, éditions L’Harmattan, 2016, p. 520 ; Alain Hugon, Au service du roi catholique : “honorables ambassadeurs” et “divins espions”, représentation diplomatique et service secret dans les relations hispano-françaises de 1598 à 1635. Madrid : Bibliothèque de la Caza de Velazquez (n° 28), 2004, p. 634 ; Sophie Guérinot-Nawrocki, Les réseaux d’information et la circulation des nouvelles autour de l’exil de Marie de Médicis (1631-1642), thèse de doctorat d’histoire, soutenue à l’université de Paris-Sorbonne (Paris IV), dir. L. Bély, 2011, p. 153 et 726.

Textes 290, 629, 821,

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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