Jean de La Grée de Bruc à Richelieu, Nantes, 19 juin 1632.
Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires & Documents France, vol. 804, f° 201. Le texte original a été publié dans Marie-Catherine Vignal Souleyreau (éd.), La correspondance du cardinal de Richelieu : au faîte du pouvoir, l’année 1632, Paris, éditions L’Harmattan, 2007, p. 280-281.
Monseigneur,
Votre Altesse pourra savoir par autres que moi ce qui a été arrêté en cette assemblée, lorsque M. le Prince [de Condé] y a fait lire ses lettres de provision. De plus vrai est que le présent de cent mille livres qu’elle est humblement supplié de recevoir, et quinze mille livres pour récompenser le château de Rhuys, est une résolution prise d’une même voix, sans sollicitation ni suggestion aucune, et que la proposition que je n’ai faite que par les présidents des ordres, et encore avant l’avoir faite, ce que je représente à Votre Altesse, afin qu’elle n’en sache gré qu’à elle-même. Je la servirai toujours selon ses ordres, quelque mal qu’en puisse encourir, je suis, Monseigneur, de Votre Altesse, très humble, très obéissant et très fidèle serviteur,
À Nantes, ce 19 juin
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (15 mai 2024). Texte 827, année 1632, 19 juin, Jean de La Grée de Bruc à Richelieu. Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 16 septembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/11o7p