Anne Mangot, prieur de Bouchedaigre, seigneur de Dréville, Rochevert et d’Orgères, est le troisième fils de Jacques Mangot (v. 1551-1587), avocat au parlement de Paris, maître des requêtes de l’hôtel du Roi le 24 août 1581, puis procureur général en la chambre des Comptes en 1582, avocat général au parlement de Pris en 1585, et de Marie du Moulinet.
Il est aussi le petit-fils de Claude Mangot, né à Loudun, venu s’établir à Paris en 1554, anobli en 1555, avocat au parlement de Paris, et de Geneviève Sevin, dame de Villeran, de Dreville, de Moulin et d’Orgères1.
Il est enfin le frère de Claude II Mangot (1556-1624), seigneur de Villarceaux (ou Villarceau, en Beauce), Dreville, Villeran et Orgères (Orgères-en-Beauce), conseiller au parlement de Paris, secrétaire d’État et garde des sceaux en 1616-1617, et de Léonor Mangot, « mort en Orient sans alliance »2.
Il est « reçu conseiller au parlement de Paris, séant le onze mars 1592 »3, avant d’être promu maître des requêtes de l’hôtel du Roi le 3 avril 1602.
Michel Popoff ne mentionne pas qu’il ait eu une descendance.
Texte 860,
- Michel Popoff (pub.), Michel Popoff (pub.), Prosopographie des gens du parlement de Paris (1266-1753) : d’après les ms. Fr. 7553, 7554, 7555, 7555 bis conservés au Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France, Paris, le Léopard d’Or, 2003, 2 volumes, tome 2, p. 744-745. [↩]
- Michel Popoff, ouvrage cité, tome II, p. 745. [↩]
- Ibidem. [↩]
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (1 juillet 2024). Mangot (Anne, prieur de Bouchedaigre). Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 19 septembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/11x1j