Brénugat (Vincent de)

Vincent de Brénugat (v. 1580-1642), seigneur du Moustoir, est le fils de Jean de Brénugat, seigneur de Kerder, et d’Aliette Le Roy.

En 1601, il est pourvu d’une charge de juge et magistrat criminel au présidial de Vannes.

En 1617, il est reçu conseiller au parlement de Bourgogne, puis, en 1632, conseiller au parlement de Rennes, malgré l’opposition de Christophe Fouquet de Chalain1.

En décembre 1636, il est provisoirement élu procureur général syndic des États de Bretagne, en remplacement de Jean de La Grée de Bruc, convaincu de détournement de fonds. Vincent de Brénugat est autorisé quelques mois plus tard à cumuler ses nouvelles fonctions avec celles de conseiller au Parlement. Il entreprend les démarches nécessaires dès 1634 et en fait état auprès de Richelieu, qui lui accorde, ainsi qu’à ses enfants, toute sa faveur2

Il est confirmé dans ses fonctions au parlement de Rennes en 1638. 

Il a épousé, vers 1603, Marie de La Vallée, dame de Lascouët. De cette union naissent à Vannes plusieurs enfants, dont un fils également prénommé Vincent, pour lequel Vincent de Brénugat sollicite en 1634 la survivance de la charge de conseiller au parlement de Rennes3, et qui épouse vers 1643 Catherine de Kermel, et une fille, Françoise, qui épouse en 1645 Charles du Chastel, seigneur de La Rouverais. 

Voir Frédéric Saulnier, Le parlement de Bretagne (1554-1790) : répertoire alphabétique et biographique de tous les membres de la cour…, Rennes, J. Plihon et L. Hommais, 1909, 2 volumes, t. 1, p. 170. 

Texte 899,

Marie-Catherine Vignal Souleyreau

Docteur en Histoire, ingénieur d'études à Sorbonne Université, Faculté des Lettres, Institut de Recherche sur les Civilisations de l'Occident Moderne (IRCOM - Centre Roland Mousnier)

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  1. Voir le courrier que le marquis de Châteauneuf adresse à Richelieu, de Paris, le 19 juillet 1632, translation publiée en ligne, texte 899. []
  2. Voir le courrier que Vincent de Brénugat adresse au cardinal de Richelieu, de Rennes, le 19 décembre 1634 puis le courrier qu’il adresse au cardinal-ministre, le 4 juillet 1635, dans Marie-Catherine Vignal Souleyreau (éd.), Le trésor pillé du Roi : correspondance du cardinal de Richelieu, année 1634, Paris, éditions L’Harmattan, 2013, 2 volumes, tome II, p. 429 ; et dans Marie-Catherine Vignal Souleyreau (éd.), L’œil et la plume de Richelieu : correspondances croisées, année 1635, Paris, éditions L’Harmattan 2020, p. 352. []
  3. Voir le courrier que Vincent de Brénugat adresse à Richelieu le 19 décembre 1634, cité plus haut. []

OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (11 octobre 2024). Brénugat (Vincent de). Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 26 mars 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/12gg6


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