La famille de Bault de Sainte-Frique semble souvent confondue avec la famille de Baux de Sainte-Frique, Baux de Sainte-Afrique, ou Baux de Sainte-Affrique.
- Le baron de Sainte-Frique apparaît d’abord comme « cornette blanche de la cavalerie légère », dans un courrier que Louis Emmanuel de Valois, comte d’Alais puis duc d’Angoulême, adresse à Richelieu, le 22 septembre 16271. Au cours de l’été 1632, il se trouve dans les rangs de l’armée placée sous le commandement du maréchal d’Effiat pour porter secours à l’archevêque de Trèves2.
- François-Alexandre La Chesnaye-Desbois précise que la terre de Romainville est érigées en baronnie par lettres de février 1646, enregistrées le 29 janvier 1666, en faveur de Pierre de Bault, baron de Sainte-Frique, et que la seigneurie de Candé est érigée en vicomté par lettres du 20 avril 1656, en registrées le 22 janvier 1657, en faveur d’Henri de Bault, seigneur de Sainte-Frique3.
- Paul-Henri de Baux, baron de Sainte-Frique, sergent de bataille, conseiller d’État et chambellan du duc d’Orléans, il est créé maréchal de camp par brevet en date du 15 mai 16514. Il est cité comme porteur de dépêche en 1655 dans les Mémoires de Mademoiselle, fille aînée de Gaston d’Orléans5
- Henri de Bault († 1683), seigneur de Sainte-Frique, baron de Romainville, vicomte des Landes, seigneur de Noisy-le-Sec, conseiller du Roi, maréchal des camps et armées du Roi, premier chambellan du duc d’Orléans au début des années 16806.
- Michel de Bault, seigneur de Sainte-Frique et de Presles, est autorisé à achever les fossés commencés autour de sa maison de Presles par Gaston d’Orléans7. Il a épousé Louise de Machault, qui, devenue veuve, a convolé en secondes noces avec Robert de Bragelonne (Bragelongne) ((Ibidem, sous la cote E-2119).
Texte 917,
- La transcription du courrier figure dans The Collection of Autograph Letters and Historical Documents formed by Alfred Morrison (second series, 1882-1893), volume I (A-B), Printed for Private Circulation, 1893, p. 47. [↩]
- Voir le courrier que François Sublet de Noyers adresse à Richelieu, le 27 juillet 1632, jour du décès du maréchal d’Effiat, en Alsace, non loin de La Petite-Pierre, translation publiée en ligne, texte 917. [↩]
- Voir l’article « Bault-de-Romainville », dans François Alexandre La Chesnaye-Desbois et Badier, Dictionnaire de la noblesse…, troisième édition, tome second, Paris, chez Schlesinger frères, 183, col. 527. [↩]
- M. Pinard, Chronologie historique-militaire…, Paris, chez Claude Hérissant, 1760-1778, 8 volumes, tome VI, p. 298. [↩]
- MM. Michaud et Poujoulat, Mémoires de Mademoiselle de Montpensier, fille de Gaston d’Orléans, frère de Louis XIII, Paris, chez l’éditeur du Commentaire analytique du Code civil, 1838, Nouvelle collection des mémoires pour servir à l’histoire de France (tome quatrième), p. 189-190. [↩]
- Voir la notice des Archives nationales insinuations du Châtelets de Paris, cote Y//247, disponible en ligne, consultée le 26/10/2024. [↩]
- Sainte-Marie Mévil et G. Dejardins, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Seine-et-Oise, archives civiles, série E, numéros 1 à 2943, Versailles, Cerf et fils, 1873, p. 313, sous la cote E-2122. [↩]
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (26 octobre 2024). Bault de Sainte-Frique (famille de). Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 14 décembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/12kys