Henri de Lorraine (20 mars 1601 – 25 juillet 1666), comte d’Harcourt, d’Armagnac et de Brionne, vicomte de Marsan, est le fils cadet de Charles I^er de Lorraine, duc d’Elbeuf, et de Marguerite de Chabot. Il est aussi le frère cadet de Charles II de Lorraine (1596-1657), duc d’Elbeuf, qui choisit de suivre le duc d’Orléans en exil.

Comme Charles de Lorraine-Vaudémont, qui devient duc Charles IV de Lorraine en 1624, le comte d’Harcourt prend part à la bataille de la Montagne Blanche, le 8 novembre 1620, au cours de laquelle, l’armée impériale menée par Charles-Bonaventure de Longueval, comte de Bucquoy, soutenue par les forces catholiques de Johann Tserclaes, comte de Tilly, inflige une lourde défaite aux contingents protestants et aux hommes de l’électeur palatin Frédéric V, roi de Bohême.

Au cours des années suivantes, il prend part, comme volontaire, aux sièges de Saint-Jean-d’Angély et de Montauban (1621), aux combats menés contre les Anglais au fort Saint-Martin, sur l’île de Ré (1627), puis au siège de La Rochelle (1627-1628) et à la prise du Pas-de-Suse (mars 1629).

Il est fait chevalier des ordres du Roi le 14 mai 1633.

Mais les choix opérés par son frère aîné et la disgrâce qui frappe ce dernier provoquent l’éclatement de la famille. La duchesse d’Elbeuf, née Catherine-Henriette de Bourbon, est la demi-sœur du Roi. À partir de 1634, mère de cinq enfants, elle tente de conserver, à leur profit, les biens de son mari, confisqués en 1633, et attribués au comte d’Harcourt¹. En juillet 1635, le parlement de Paris statue probablement une première fois sur le prieuré du parc d’Harcourt dont le temporel est disputé par les parties². Au cours de l’été, le comte d’Harcourt se plaint encore des menées de sa belle-sœur³. Puis, à la demande du Roi, la grand-chambre du parlement de Paris, convoqué en lit de justice le 20 décembre de la même année, procède à l’examen des prétentions du comte d’Harcourt face à sa mère, la duchesse douairière d’Elbeuf, née Marguerite de Chabot. Le comte d’Harcourt a esté en justice « pour lier les mains à madame sa mère, lui interdire toutes sortes de dispositions de son bien à son préjudice »⁴, et faire appliquer des lettres patentes qu’il a obtenues du Roi en ce sens en janvier. Le souverain y estimait « que Madame d’Elbeuf aimait avec passion M. d’Elbeuf son fils aîné, et qu’elle n’aimait pas M. le comte d’Harcourt son puîné, dont le Roi disait par ses lettres n’en pouvoir savoir la cause »⁵. L’avocat de la duchesse douairière d’Elbeuf refuse de comparaître. L’avocat du comte d’Harcourt, le sieur Gautier, plaide les droits du comte à disposer des biens du duc d’Elbeuf. Or, selon Omer Talon, qui, comme Jérôme Bignon, exerce les fonctions d’avocat général au parlement de Paris, l’assemblée, malgré la solennité de la procédure, se montre réticente à confirmer les lettres patentes du Roi. « [Mathieu Molé] ne voulut pas les présenter [les lettres parentes] à la cour, comme n’étant une affaire du Roi, mais une affaire de particuliers. »⁶. Au-delà de la querelle patrimoniale, le procès doit son importance à la tentative du Parlement de s’arroger le droit de juger supérieurement de la compétence royale en la matière, et à la qualité des plaignants : Mademoiselle, fille du duc d’Orléans, malgré son jeune âge, assiste d’ailleurs à l’audience du 20 décembre, ainsi que la duchesse Nicole de Lorraine, aînée de la lignée dont sont issus le comte d’Harcourt et le duc d’Elbeuf, dans l’une des lanternes de la grand-chambre qui les dissimule aux regards curieux. Le nonce apostolique ordinaire, Giorgio Bolognetti, le nonce extraordinaire, Jules Mazarin, ainsi que l’ambassadeur ordinaire de Venise, Alviso di Nicoló Contarini (1601-1684), se déplacent également.

Le 12 avril 1636, le comte d’Harcourt est nommé général de l’armée navale du roi de France, conjointement avec Henri d’Escoubleau de Sourdis : les deux hommes ont pour instruction de se rendre sur l’île de Ré y attendre le duc d’Orléans et une flotte réunie pour gagner la Méditerranée⁷. Harcourt et Sourdis en partagent le commandement de 1636 à 1639. Les fonctions qui leur sont dévolues revêtent une importance particulière pour Richelieu, en tant que grand-maître de la navigation et du commerce.

Dès l’été 1636, la stratégie du cardinal-ministre se décline autour de cinq objectifs assignés au comte d’Harcourt, dont il apprécie l’engagement et l’allant. Le premier est d’attaquer Monaco par la mer si les visées sur la principauté d’Honoré II ne pouvaient se réaliser par une autre voie. Le second est de se rendre maître du port de Finale (aujourd’hui Finale-Ligure), au nord-est de Monaco en longeant la côte en direction de Gênes, enclavé au milieu des territoires de cette dernière mais sous souveraineté espagnole, afin de libérer la république de la menace espagnole en son sein et de se ménager de meilleures relations avec elle. Le troisième est d’occuper la côte de Varigotti, fief d’Empire. Le quatrième est de prendre la place de Loano, appartenant au prince Doria, ennemi de la France, Varigotti et Loano se situant à équidistance approximative de Finale sur la côte ligure, et ces trois places se trouvant proches du Montferrat⁸. Le cinquième est de libérer les îles de Lérins de l’occupation espagnole⁶.

Mais le comte d’Harcourt entre immédiatement en conflit avec le maréchal de Vitry, gouverneur de Provence « pour le commandement des troupes » : il revient d’abord à François Sublet de Noyers, secrétaire d’État à la Guerre, d’arbitrer le différend⁹. Richelieu écrit cependant directement au maréchal de Vitry, le 7 septembre 1636¹⁰. Puis c’est à l’archevêque de Bordeaux que le comte d’Harcourt s’oppose en novembre : alors qu’il envisage à nouveau la reprise des îles Sainte-Marguerite et Saint-Honorat, Richelieu exhorte le comte d’Harcourt à vivre et travailler en bonne intelligence avec Henri d’Escoubleau de Sourdis¹¹, puis, réciproquement invite l’archevêque de Bordeaux à se montrer plus souple¹².

Le 21 février 1637, le comte d’Harcourt débarque en Sardaigne et se dirige vers la ville d’Oristano, dont les habitants prennent la fuite, avant qu’elle ne soit pillée et incendiée. La flotte du comte d’Harcourt tourne ensuite ses efforts vers les îles de Lérins. Le 28 mars, les soldats français prennent pied sur l’île de Sainte-Marguerite : elle est entièrement reprise aux Espagnols, non sans difficulté, le 12 mai. Le 13, l’île Saint-Honorat est à son tour attaquée, le gouverneur espagnol se rend le lendemain.

Au cours des mois qui suivent, le comte d’Harcourt, resté en Provence, parvient à s’emparer d’une galère espagnole, la Patronne d’Espagne, escortée par le Français jusqu’au port de Gênes, mais que la république restitue à Philippe IV¹³. Dans ces circonstances, la république de Gênes accrédite à Paris, au mois de septembre, un nouvel ambassadeur ordinaire, J.-B. Saluzzo (ou Salusse). L’affaire provoque de longs remous et complique singulièrement les relations franco-génoises pendant deux ans. En 1638, l’accès au port de Gênes est d’ailleurs interdit à l’escadre française du comte d’Harcourt¹⁴.

L’année 1638 est aussi marquée, pour le comte d’Harcourt, par les contingences personnelles. Le chef de famille, le duc d’Elbeuf, en exil, c’est la duchesse d’Elbeuf, qui mène les négociations matrimoniales, pendant un an, avec… Richelieu. Le cardinal-ministre entend lui faire épouser Marguerite-Philippe du Cambout, fille du baron de Pontchâteau (cousin germain de Richelieu), restée veuve, en 1635, d’Antoine de Laage de Puylaurens, et entendant défendre les intérêts financiers du comte d’Harcourt en même temps que ceux de la promise. Le projet est discuté en « terrain neutre », chez Claude Bouthillier¹⁵. En octobre 1638, le comte d’Harcourt demande, et obtient de Louis XIII, son congé¹⁶, le mariage a lieu en février 1639. On peut relever que la dernière partie des frais engagés est réglée, en juillet, par le secrétaire d’État à la Guerre, François Sublet de Noyers¹⁷.

Le comte d’Harcourt quitte Paris vers le 20 avril pour rejoindre Toulon¹⁸. Au cours de l’été, un navire génois est saisi sur ordre du comte d’Harcourt en représailles de l’affaire de la galère espagnole¹⁹.

Alors que le Piémont se soulève contre la régence de la duchesse de Savoie, née Christine de France, veuve, depuis 1637, du duc Victor-Amédée I^er, un pouvoir en date du 2 septembre 1639 fait du comte d’Harcourt le général de l’armée d’Italie, qu’il commande jusqu’en 1641. Les instructions qu’il reçoit de Richelieu portent la date du 17 octobre 1639 : après la revue des troupes françaises établies en Piémont, le comte d’Harcourt est chargé d’étudier une éventuelle prise de Quiers (Chieri), si la place était dégarnie par les Espagnols et les Savoyards, avec pour objectif, le siège de Turin elle-même, dont la citadelle est aux mains des Français tandis que la ville est sous le contrôle du prince Thomas de Savoie et d’une nombreuse garnison savoyarde ; la feinte d’un siège de Villeneuve-d’Ast (Villanova-d’Asti) pour détourner le beau-frère de la duchesse Christine de la capitale savoyarde ; et le secours de Casal, assiégée par le marquis de Leganès (Léganez). Selon M. Pinard, le comte d’Harcourt se rend dans le même temps à Carignan (Carignano), également tenu par le prince Thomas de Savoie. Bien que les forces dont dispose le comte d’Harcourt soient inférieures, numériquement, à celles des Savoyards, et alors qu’il est lui-même menacé par les contingents du marquis de Leganès arrivés au secours du prince Thomas, le Français bat successivement les deux généraux ennemis. Toujours selon M. Pinard, le marquis de Leganès perd deux mille hommes au cours des engagements (20 octobre).

Les responsabilités incombant au comte d’Harcourt ne sont pas seulement d’ordre militaire, elles sont aussi d’ordre diplomatique. Le comte d’Harcourt est chargé de négociations, en compagnie de René Voyer d’Argenson, intendant d’armées affecté à celle d’Italie depuis le printemps 1637, aussi bien auprès du prince Thomas que de la duchesse Christine²⁰.

Au tout début de l’année 1640, le comte d’Harcourt assiège le fort de Busca, non loin de Coni. La place capitule le 12 janvier, puis c’est au tour de Revello et de Brondello, le 14. Fin avril, Harcourt se porte au secours de Casal. Le 29 avril, il en attaque les retranchements espagnols et parvient à faire reculer Leganès qui perd six mille hommes. Le comte d’Harcourt, avec une armée de dix mille hommes, prend ensuite le chemin de Turin. Harcourt est pris en étau entre les troupes du prince Thomas, dont une sortie peut survenir à tout moment, et celles du marquis de Leganès, fortes de douze mille soldats venus secourir les Savoyards : il fait ériger contrevallation et circonvallation pour protéger ses retranchements. Le 2 juin, un premier combat sanglant oppose les forces en présence, puis le 11 juillet, un nouvel engagement aboutit à la perte de quatre mille hommes pour le marquis de Leganès. Mais le comte d’Harcourt se trouve isolé : Leganès coupe la route de renforts éventuels et celle du ravitaillement. Pendant près d’un mois, la famine est le lot quotidien de l’armée française. Malgré son affaiblissement, le comte d’Harcourt parvient, le 14 septembre, à empêcher une sortie du prince Thomas. Leganès assiste, impuissant, à la déroute des Savoyards, avant que lui-même ne se résigne à la retraite le 24. Le prince Thomas est forcé à capituler par son adversaire français : la duchesse Christine peut faire son entrée à Turin le 18 novembre²¹.

Les instructions adressées par Richelieu au comte d’Harcourt sont encore autant d’ordre militaire que d’ordre diplomatique, conjointement, cette fois, et jusqu’en 1641, avec Jules Mazarin, ambassadeur extraordinaire du roi de France à la cour de Turin²²  

Après un séjour à Paris au début de l’année 1641, le comte d’Harcourt arrive à Ivrée, non loin de Turin, le 19 avril. La place est assiégée par les Français depuis le 11. Il en ordonne aussitôt l’assaut, au cours duquel il perd trois cents hommes. Le prince Thomas, arrivé au secours d’Ivrée, attaque à son tour le général français, le 24 : ni l’un ni l’autre ne parviennent à leur objectif. Le prince Thomas porte alors son effort sur la ville de Chivas (Chivasso), Harcourt abandonne Ivrée pour secourir cette seconde place. Le 15 mai, le prince Thomas se détourne de Chivas et parvient ainsi à ravitailler Ivrée. Puis Ceva, Pianneze et Mondovi ouvrent leurs portes au comte d’Harcourt. Le 30 juillet, celui-ci entame le siège de Coni. La ville capitule le 15 septembre. Si, selon Pinard, la place se rend pour la première fois à un Français depuis cinq cents ans, les engagements sont aussi meurtriers pour l’armée de Louis XIII.

Au cours de la même année 1641, le comte d’Harcourt lève un régiment de cavalerie à son nom, par commission du 24 février, licencié en 1659, puis un régiment d’infanterie à son nom, par commission du 2 novembre, dont il ne se démet qu’en novembre 1665. Le manque de discipline de ses troupes, et l’attitude de son secrétaire, Nicolas Faret (1600-1646), membre de l’Académie française à sa création, suscitent mécontentement et réprobation : Richelieu doit intervenir auprès du comte d’Harcourt concernant l’avidité de Nicolas Faret²³. Michel Le Tellier, qui a succédé au comte d’Argenson comme intendant d’armée auprès des contingents engagés en Italie, écrit à Mazarin, deux jours plus tard, « Monsieur le comte d’Harcourt est plus fâcheux que jamais ; il ne peut endurer que l’on parle des désordres des soldats… », puis le 3 août, « le désordre des gens de guerre est au-delà de ce qui se peut imaginer, sans espérance d’y remédier et il y a des choses sur cela que je ne puis écrire… »⁶. Le comte d’Harcourt doit s’en justifier auprès de la duchesse Christine.

Il devient ensuite gouverneur et lieutenant général pour le Roi en Guyenne, par provisions du 21 janvier 1642²⁴. Deux jours plus tard (23 janvier 1642), un pouvoir du Roi lui confie le commandement de l’armée de Flandre. Il renforce alors la garnison de La Bassée de 2500 soldats d’infanterie et 300 chevaux. Mais les Espagnols s’étant emparés de Lens, le comte d’Harcourt ne dispose pas de contingents suffisants pour pouvoir s’opposer à eux, il opère alors sa jonction avec le maréchal de Guiche. Les troupes ennemies investissent aussitôt La Bassée qu’Harcourt et Guiche ne peuvent débloquer. Harcourt porte ensuite son effort dans le Boulonnais pour protéger Calais.

Le 10 août 1643, il obtient la charge de grand écuyer de France et une pension de trente mille livres en échange de l’abandon du gouvernement de Guyenne au profit du duc de La Valette devenu duc d’Épernon.

Sur démission de Philippe de La Mothe-Houdancourt, il devient vice-roi de Catalogne par provisions du 24 décembre 1644. Par pouvoir de la même date, le commandement de l’armée française engagée dans la province lui est aussi confié, jusqu’au début de l’année 1647. Durant cette période, il vient d’abord en renfort du comte du Plessis-Praslin au siège de Rosas, qui se rend le 29 mai 1645. Le 22 juin, le comte d’Harcourt défait une armée de quatre mille Espagnols dans la plaine de Llorens. Les soldats ennemis qui en réchappent avec le général André Cantelmo se réfugient à Balaguer dont Harcourt s’empare par composition le 20 octobre. Il se rend ensuite à Barcelone où il parvient à déjouer une conspiration des Catalans.

Fin mai 1646, le comte d’Harcourt entame le siège de Lérida. La ville résiste et le 21 novembre, le marquis de Leganès, venu la secourir, parvient à forcer les lignes formées par les troupes françaises, épuisées par les longs mois de combat, et à ravitailler les assiégés.

Harcourt ne sert ni en 1647 ni en 1648.

Le commandement de l’Italie lui est confié par pouvoir donné à Saint-Germain-en-Laye le 17 janvier 1649, avant qu’il ne reçoive le pouvoir d’y commander l’armée française elle-même, le 30. Mais il doit se rendre en Normandie, soulevée par la Fronde parlementaire. Il pille et brûle Quillebeuf, réduit, Pont-Audemer et s’assure de Longueville. De nouvelles provisions données à Saint-Germain-en-Laye le 20 avril de la même année en font le gouverneur et le lieutenant général pour le Roi en Alsace. Le 10 juin, il défait l’armée du duc de Lorraine près de Valenciennes. Il est alors aussi pourvu du commandement de l’armée de Flandre, avec Jacques d’Estampes de La Ferté-Imbault comme lieutenant général en son absence. Il tente en vain d’investir Cambrai, dont il abandonne le siège le 3 juillet. Il peut cependant s’emparer de Condé-sur-l’Escaut (27 août), puis de Maubeuge et du château de l’Écluse.

Le 29 janvier 1650, le commandement de l’armée du Roi en Normandie lui est confié, cette fois pour s’opposer à la Fronde des Princes. Puis un pouvoir du 24 décembre de la même année le place à la tête de l’armée de Guyenne. Le 15 novembre 1651, il contraint le prince de Condé, qui s’est emparé de Bordeaux, à lever le siège de Cognac, puis soumet La Rochelle le 27. Il commande en Guyenne jusqu’en septembre 1652, date à laquelle, mécontent, il se retire en Alsace et ne sert plus. Il se démet de ce gouvernement en décembre 1659, en faveur de Mazarin, et est pourvu du gouvernement d’Anjou, vacant par la mort d’Henri de Chabot, par provisions données à Toulouse, le 20 du même mois. 

Voir aussi M. Pinard, Chronologie historique-militaire…, Paris, chez Claude Hérissant, 1760-1778, 8 volumes, tome I, p. 455-464.

Texte 937, 

1. Claude de Bullion à Richelieu, 22 mars 1635, dans Marie-Catherine Vignal Souleyreau (éd.), “La raison de guerre” : correspondance du cardinal de Richelieu, année 1635, Paris, éditions L’Harmattan, 2016, p. 168-170. [↩]
2. La duchesse d’Elbeuf à Léon Bouthillier de Chavigny, juillet 1635, dans Marie-Catherine Vignal Souleyreau (éd.), « La Raison de guerre »…, ouvrage cité, p. 357. La signataire sollicite le soutien du comte de Chavigny dans le conflit qui l’oppose à son beau-frère. [↩]
3. Le comte d’Harcourt à Richelieu, vers le 12 août, dans Marie-Catherine Vignal Souleyreau (éd.), « La Raison de guerre »…, ouvrage cité, p. 367-368. [↩]
4. Omer Talon, Mémoires d’Omer Talon [MM. Champollion-Figeac et Aimé Champollion fils (éd.)], Paris, chez l’éditeur du commentaire analytique du Code civil, 1839, dans Joseph-François Michaud et Jean-Joseph-François Poujoulat (dir.), Nouvelle collection des mémoires pour servir l’histoire de France : tome sixième, Omer Talon – l’abbé de Choisy, p. 43. [↩]
5. Ibidem. Les lettres patentes du Roi ont été données à Saint-Germain-en-Laye le 22 janvier. On en trouve le texte intégral dans Omer Talon, Mémoires… [MM. Champollion-Figeac et Aimé Champollion fils (éd.)], ouvrage cité, p. 42-43, note. [↩]
6. Ibidem. [↩] [↩] [↩]
7. Richelieu au comte de Chavigny, 18 avril 1636, dans Denis-Louis-Martial Avenel (éd.), Lettres, instructions diplomatiques et papiers d’État du cardinal de Richelieu, Paris, Imprimerie Nationale, 1853-1877, en 8 volumes, Collection des documents inédits de l’histoire de France, tome V, p. 444-445. [↩]
8. Richelieu indique à tort que Loano se situe entre Final et Varigotti, voir l’ « Instruction [de Richelieu] à Monsieur le comte d’Harcourt qu’on lui envoya étant arrivé avec l’armée navale dans la Méditerranée », 28 juillet 1636, dans Denis-Louis-Martial Avenel (éd.), ouvrage cité, tome V, p. 519-521. [↩]
9. Voir l’analyse d’un courrier que Richelieu adresse à ce propos à l’archevêque de Bordeaux, le 20 août 1636, dans Denis-Louis-Martial Avenel (éd.), ouvrage cité, tome V, p. 986. [↩]
10. « Ayant vu le peu d’union et d’intelligence qui se trouve entre vous et Monsieur d’Harcourt… », voir Denis-Louis-Martial Avenel (éd.), ouvrage cité, tome V, p. 989, qui donne une analyse du courrier. [↩]
11. Voir l’analyse d’un courrier que Richelieu adresse au comte d’Harcourt, le 19 novembre 1636, dans Denis-Louis-Martial Avenel (éd.), ouvrage cité, tome V, p. 1002. [↩]
12. Voir l’analyse du courrier que Richelieu adresse à Henri d’Escoubleau de Sourdis, le 6 février 1637, dans Denis-Louis-Martial Avenel (éd.), ouvrage cité, tome V, p. 1014. [↩]
13. Voir Denis-Louis-Martial Avenel (éd.), ouvrage cité, tome VI, p. 563 et tome VII, p. 221. [↩]
14. Voir Denis-Louis-Martial Avenel (éd.), tome VI, p. 564. [↩]
15. Richelieu écrit à Claude Bouthillier, de Rueil, le 4 mars 1638 : « J’estime l’alliance de Madame d’Elbeuf. Je fais plus de cas de la personne de M. d’Harcourt que je ne puis vous dire, mais je désire avec raison que, s’il se marie, il ait de quoi vivre, et vous savez bien que ce que je prétends pour lui-même ne passe pas les bornes de la médiocrité ». [↩]
16. Voir le courrier que Richelieu adresse au Roi, de Rueil, le 21 octobre 1638, avec la réponse de ce dernier en marge, dans Denis-Louis-Martial Avenel (éd.), ouvrage cité, tome VI, p. 221. [↩]
17. Voir deux courriers de Richelieu à Claude Bouthillier, d’Abbeville, le 8 juillet 1639, et de Langres, le 28 août, dans Denis-Louis-Martial Avenel (éd.), ouvrage cité, tome VI, p. 420 et p. 501. [↩]
18. Denis-Louis-Martial Avenel (éd.), ouvrage cité, tome VI, p. 220. [↩]
19. Denis-Louis-Martial Avenel (éd.), ouvrage cité, tome VII, p. 1042. [↩]
20. « Mémoire à Monsieur le comte d’Harcourt », Montargis, 31 octobre 1639, et « Mémoire à Monsieur le comte d’Harcourt », 30 novembre 1639, dans Denis-Louis-Martial Avenel (éd.), tome VI, p. 603-604 et p. 609-611. [↩]
21. Denis-Louis-Martial Avenel (éd.), tome VI, p. 593. [↩]
22. En date du 13 octobre 1640, elles son été publiées par Denis-Louis-Martial Avenel (éd.), ouvrage cité, tome VII, p. 823-827, voir aussi p. 827-830. [↩]
23. Voir le courrier de Richelieu au comte de Paris, de Reims, le 14 juillet 1641, dans Denis-Louis-Martial Avenel (éd.), tome VII, p. 873. [↩]
24. Les lettres de provision sont enregistrées au parlement de Bordeaux le 4 septembre, la charge étant vacante par le mort du duc d’Épernon, survenue le 13 janvier, et la disgrâce du duc de La Valette, son fils. [↩]

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