Louis XIII à Richelieu, Versailles, 9 août 1632.
Musée Condé, Chantilly, série I, t. III, f° 27. Le texte original a été publié dans Marie-Catherine Vignal Souleyreau (éd.), La correspondance du cardinal de Richelieu : au faîte du pouvoir, l’année 1632, Paris, éditions L’Harmattan, 2007, p. 381.
Mon cousin,
Je vous mandé hier par M. de Châtillon que j’irai coucher demain à Paris. Mandez-moi l’heure qu’il faut que je me rende. Assurez-vous que je n’y manquerai pas. J’ai averti la Reine.
J’entendrai mercredi les compagnies sur les 4 heures, et jeudi j’irai au Parlement, si vous le jugez ainsi à propos.
Je crois que le plus tôt que je pourrai partir pour Lyon sera le meilleur. Ce que vous avez fait pour les trois compagnies de cavalerie est très à propos. Pour l’infanterie et l’artillerie, j’y donnerai ordre dès que je serai à Paris.
Attendant que je vous voie, je prierai le bon Dieu de tout mon cœur qu’il vous conserve en parfaite santé aussi longtemps que je le désire,
Louis
À Versailles, ce 9me août 1632
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (22 décembre 2024). Texte 944, année 1632, 9 août, Louis XIII à Richelieu. Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 16 février 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/12zmp