Claude de Bullion à Richelieu, Paris, 14 février 1632.
Ministère des Affaires Étrangères, archives diplomatiques, centre de La Courneuve, coll. Mémoires et Documents France, vol. 802, f° 43. Original autographe.
Monseigneur,
Aussitôt que Monsieur des Roches m’a parlé du courrier d’Orléans, j’ai envoyé quérir Monsieur Gillier pour savoir la vérité. Il m’a dit qu’il est vrai qu’un nommé Rabourdin, valet de chambre de Monsieur le maréchal de Créqui, lequel est d’Orléans, où sa mère est demeurante, et laquelle il n’a vu depuis sept ou huit ans, est party depuis trois ou quatre jours pour y aller, ayant eu congé pour sept ou huit jours du dit sieur maréchal son maître. Et m’a dit le dit sieur Gillier que sur sa vie, il n’y a autre dessein. Voilà, Monseigneur, ce que j’ai pu apprendre sur le commandement que j’ai reçu de vous par Monsieur des Roches. J’espère que Dieu me fera la grâce de me bien porter et de me rendre auprès de vous pour obéir à ce qu’il vous plaira m’ordonner comme étant, Monseigneur, votre très humble, très obéissant et très obligé serviteur,
De Paris, ce XIIII février.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie-Catherine Vignal Souleyreau (25 mai 2022). Texte 59, année 1632, 14 février, Bullion à Richelieu. Correspondance et papiers d'État du cardinal de Richelieu. Consulté le 19 septembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/tpre